Pourquoi lâcher prise ?
Pourquoi nous ne savons pas lâcher prise ? Qu’elle est cette emprise en nous ? L’école du vide apprend à lâcher, lâcher toujours plus car nous sommes soumis à de telles tensions que nous ne savons pas ce qu’est vivre sans pression.
Lâcher prise est le chemin de délestage que nous avons besoin de vivre pour comprendre tout le poids qui nous opprime à vivre à plein régime. Nous ne savons pas lâcher prise car notre vie est devenue à terme remplis de multiples tensions, pressions, angoisses qui nous poussent toujours dans nos retranchements.
Nous sommes remplis à rad bord de tous ces soucis et tracas de la vie que nous finissons par ne vivre qu’à travers eux. Nous nous remplissons de souffrances et de mal être car nous ne savons plus vivre autrement. Sans le délestage de toutes cette souffrance comme de tout ce mal être, nous ne pourrons pas lâcher prise de cette vie infernale.
Alors comment lâcher prise et pourquoi nous ne savons pas lâcher ? Nous sommes soumis à une tension infernale qui nous contracte toujours plus. A travers cette tension, notre corps est sans cesse tendu et crée ainsi de multiple blocage. Le flux de toutes nos énergies ne peut plus se mouvoir simplement alors elle crée des chemins de traverse qui n’apportent plus à toutes ses parties, toute l’énergie qu’elle a besoin pour fonctionner normalement.
Ce déséquilibre apporte ainsi de la désharmonie dans notre corps et nous le ressentons à travers la souffrance de certaine partie. La souffrance exprime toujours quelque chose et dans ce cas elle nous pointe du doigts qu’il existe en ce point de souffrance, une tension, une désharmonie qui persiste et qui empêche son bon fonctionnement.
Nous sommes toujours illusionnées par l’effet car en notre monde contemporain, il est devenu la base et le repère unique pour nous aider à régler toutes nos problématiques. Tant que le monde sera illusionné par l’effet et non ouvert à la cause, sa recherche de guérison et donc corrélativement de compréhension restera à jamais biaisé et donc inutilisable dans l’absolu.
L’effet est toujours un signifiant dont la cause en est le contexte, sans le contexte vous ne pourrez jamais comprendre toute la signification de toutes ces problématiques. Seul le contexte apporte la compréhension de ce qui se passe, de ce qui se dit et donc du message qui doit passer et tant que cela n’est pas compris, nous ne comprendrons pas grand-chose si ce n’est toute ces expressions illusoires.
Nous sommes sans cesse en désharmonie car nous ne comprenons pas touts les messages que nous envoient notre corps. Nous sommes focalisés seulement sur les effets tout en ignorant leur cause car le contexte en est comme absent. Ce n’est pas étonnant que le corps craque à force de tension !
Quand il craque, c’est qu’il ne lui est plus possible de pouvoir continuer dans cette tension, dans cette disharmonie mais c’est aussi qu’il n’a pas d’échappatoire, de contre partie pour lui permettre de lâcher toute cette pression.
Le corps sans pression, sans tension, sans soucis est fluide, serein, joyeux même car dans cet état naturel tout s’harmonise, car tout est fluide, tout se meut sans blocage ni chemin de traverse et ainsi il peut être en totale osmose avec le flux du vivant. Tout ce flux naturellement vécu dans nos corps s’appelle l’homéostasie.
C’est la voie naturelle de notre corps que de vivre harmonieusement mais pourtant dans notre monde dit civilisé tout est fait pour switcher ce processus inné et lâcher prise est la seule solution pour retrouver cet état naturel ! Mais qu’est ce qui crée toutes ces tensions en soi-même ?
Ces tensions proviennent toujours des histoires que l’on se racontent en soi-même et qui créent ainsi une telle pression dans nos corps que nous devenons toujours plus tendus, créant des blocages énergétiques et empêchant alors tout le flux de suivre naturellement ce qu’il doit suivre. Ici la boucle infernale est bouclée est créera toujours plus de malaise car la souffrance est devenue à terme insignifiante car incomprise.
Le contexte, la cause de tout ce malaise est dans toutes ces histoires qui nous bouleversent sans cesse ! Tant que l’on s’identifie à toute ces histoires, toutes ces histoires pourront continuellement nous rendre toujours plus malade car elles sont devenues le fléau de nos tourments. Pire elles ont une main mise totale sur notre vie car c’est elles qui nous dictent quoi vivre ou du moins comment vivre à travers toutes nos réactions émotives.
Face à toute cette lourdeur, nous nous croyons toujours plus impuissant car nous ne savons pas que ce sont ces images, ces histoires que l’on projette toujours sur le monde, sur autrui qui sont nos propres bourreaux. Tant que ces histoires, ces images continuerons d’opérer à travers nous, nous ne pourrons comprendre pourquoi nous vivons toute cette souffrance.