Ralentir, cet Art de L’Être
Il y a un moment donné dans sa vie où enfin, on a plus besoin de courir de toutes parts. Où on a réussi à déposer toute la lourdeur du monde. Où on a compris l’incessante roue dans laquelle on courrait après tant de multiples choses éphémères et donc inutiles. Quand cette danse constante avec l’illusoire prend fin, alors on commence à ralentir.
À prendre son temps juste pour découvrir ce qu’est ÊTRE. Tout devient alors plus vivant, plus profond, car en nous, nous avons ouvert l’expérience à l’infini que l’on porte. Cet infini peut alors se projeter dans notre expérience et on a la possibilité incroyable de le découvrir de partout.
Tant que nous étions pris dans la course folle et insensée de ce monde inversé, on ne pouvait tout simplement pas accueillir ce qui a toujours été là en Soi. Ralentir, c’est tout au contraire comprendre que tout est là pour notre véritable expérience et que c’est seulement nous, quand nous sommes prêts pour vivre réellement, que l’on prend alors le temps, d’être juste Soi.
Il est bon de ne rien faire ! Toute notre vie, on a fait constamment ! Il est bon juste de se laisser aller, de se laisser et d’accueillir ce qui vient. Cette expérience-là devient vitale, car elle nous alimente de notre nature réelle et nous apporte la hauteur nécessaire pour se revoir à nouveau.
Ralentir devient alors un Art de l’ÊTRE et cet art se vit dans l’accueil de tout ce que l’on vit pour laisser éclore tout ce que l’on est réellement. Quand on comprend cela, tout devient accessible puisqu’on laisse la porte ouverte de notre être pour laisser entrer juste ce qui est essentiel.
Nous sommes tous cet infini, vivant une vie finit qui, quand elle commence à ralentir, redécouvre alors dans son expérience toute l’infinité en elle comme en toute chose. Ceci est la voie des sages, des êtres qui ont réalisé que tout est en eux et qu’ainsi, ils ont juste besoin de faire l’expérience réelle de leurs vies pour s’ouvrir à toute l’infinité dont ils proviennent tous et dont ils retournent sans cesse.
Il y a un moment donné dans sa vie où enfin, on a plus besoin de courir de toutes parts. Où on a réussi à déposer toute la lourdeur du monde. Où on a compris l’incessante roue dans laquelle on courrait après tant de multiples choses éphémères et donc inutiles. Quand cette danse constante avec l’illusoire prend fin, alors on commence à ralentir et à revivre de nouveau.
Ceci est le printemps de l’Être ! Le seul Temps Réel de son Être et ce temps n’est plus, puisque d’un coup, il en sort et s’ouvre à tout ce qui est INTEMPOREL, RÉEL et AUTHENTIQUE. Il ne devient plus, puisque enfin, il EST.