Retrouver toute la splendeur de ta vie

Retrouver toute la splendeur de ta vie

Caché au plus profond de tout ce que tu crois, là au milieu de tout ce que tu es, se trouve tout l’immanquable et donc l’insurpassable trésor de ta vie. Il n’y a jamais eu d’autres endroits où chercher tout ce présent merveilleux, puisqu’il est là, caché dans les profondeurs de ton être.

Peu importe tout ce que tu as recherché toute ta vie et même, peu importe tout ce que tu as trouvé aussi, puisque le plus beau et le plus magnifique, tu n’as pas encore pu le découvrir. Derrière l’élan de toutes tes recherches, comme derrière le mouvement de tous désirs, persiste la dynamique essentielle qui est de pouvoir à nouveau retrouver toute la splendeur de ta vie.

Cette splendeur, cette éblouissante grandeur, est là en toi, au creuset de ton être le plus secret. Tu n’as pas encore compris que l’élan de la recherche même était là pour t’empêcher de trouver ce qui émerge et éclot naturellement quand on ne cherche plus.

Tu n’as pas encore perçu que derrière tout mouvement apparent, il y a sans cesse ce qui ne se meut pas, ce qui est sans désirs ni vouloirs. Ce repos, où l’immobile agit, permet à tout, de se mettre en place, en ordre et en équilibre pour permettre tout agissement comme tout mouvement. Là dans ce repos, dans ce vide, dans ce trou, tout peut émerger, puisque tout en ce non-lieu est pur potentiel, alors tout y nait sans cesse et prend vie à l’infini ensuite.

On ne nous apprend pas ce vide ! Cela ne peut être partagé, car cela serait voué à la perte de tous ceux qui nous retiennent dans leurs mouvements aux couleurs de néant. On ne nous montre pas ce rien, puisqu’il ne peut exister, il ne peut même pas se concevoir ! Cet inconcevable alors ne peut rien faire et pourtant, c’est ce qui fait tout, sans jamais rien faire pourtant. Paradoxe des paradoxes !

Tu es ton propre trésor, mais tant que tu le chercheras, tu ne le trouveras pas, puisqu’il ne peut se trouver, mais seulement se vivre. Ne pouvant le chercher et donc le trouver, il est là en effet pour te montrer comment vivre ta vie et donc comment sortir de cette existence paradoxale où tu ne vis plus.

C’est pour cela que tu es ton propre trésor et donc ton propre et seul présent ! Comprend bien, ton présent le plus précieux est de pouvoir à nouveau vivre, et donc à nouveau être libre d’être, afin d’être qui tu es réellement. Et donc libre de faire et défaire au-delà de tout ce que tu as appris à faire et refaire.

Faire, tu le fais… mais ce fer est une prison à ton existence éphémère, puisque que tu te perds dans ce faire incessant qui te défait de ce que tu es. Plus tu fais et moins tu es, et donc plus tu fais et plus tu t’oublis être puisque tu crois que tu dois faire pour être, et là est le piège ultime. Tu es déjà, mais tu ignores tout de ton être, alors pourquoi faire pour avoir besoin de croire au besoin de ton être ?

Croire est là pour que tu croisses et décroisses, comme cette lune qui te rappelle à jamais que tu ne fais que passer d’un extrême à l’autre sans jamais comprendre la voie qui permet à l’un comme à l’autre d’être simplement. Pourtant, c’est dans le moyen du passage de l’un à l’autre, que tout se fait… mais tout se fait sans toi, sans ta volonté ou ton désir de faire. Là, réellement, concrètement, totalement, est la différence à bien percevoir.

Cette voie s’ouvre et s’expérimente quand tu ne fais plus rien. Alors, dans ce rien, tout se fait sans toi et sans toi, tout est à sa place. Tant qu’il y a toi qui fais ou veut faire, rien ne se fait, rien ne se trouve et donc tout t’illusionne puisque tu ne peux rien trouver réellement.

C’est ce toi qui sans cesse fais et interfère, et donc empêche littéralement à la vie de faire ce qui doit être fait et non plus ce que tu imagines faire, puisque ce que tu fais comme ce que tu imagines empêche tout simplement : l’œuvre de la vie. Le trésor alors ne peut plus éclore en toi et s’éloigne toujours plus !

Ce trésor, ce présent se découvre seulement quand tu n’interfères plus avec l’œuvre de la vie, quand tu n’obstrues plus la dynamique de la vie et donc quand tu n’empêches plus l’essence de la vie de s’écouler en toi.

Quand plus rien n’interfère en toi, alors le plus magnifique de tous les présents s’offre à toi et te donne la possibilité de faire émerger, à travers l’expérience de la vie, ton trésor, ton miracle et donc le sens essentiel de ce que tu es venu vivre. C’est à toi de nettoyer, de mettre en ordre l’espace de ta conscience afin que l’œuvre de la vie puisse y éclore sans cesse.

C’est pour cela que l’on dit qu’il n’y a rien à faire, mais tout à être, puisque ce qui est, doit entrer dans ton expérience et devenir ainsi ton guide, qui sera alors le révélateur de tout ce que tu as besoin de comprendre. Être est le seul chemin véridique à suivre, mais il reste le plus dur puisque toute notre vie, on nous a inculqué sans cesse à devoir faire pour être et donc d’une certaine manière, à se couper de l’être, puisque l’on ne faisait qu’interférer l’œuvre de la vie.

Le trésor est là, sans cesse accessible, mais seulement dans l’ouverture de notre conscience à travers l’expérience de sa vie, c’est-à-dire sans interférence, sans croyance, sans désir de faire. Tant que l’on fait ou que l’on croit devoir faire quelque chose, il n’y a pas de place, puisque l’on surimpose sa volonté à la volonté du vivant. Il y a ainsi obstruction dans le courant et le sens de la vie et donc fermeture à l’œuvre même de la vie.

Cette fermeture constante est l’œuvre de l’ego, du personnage, du mental qui remplit toute notre réalité du besoin de faire, du besoin de pensée ou d’agir. Ce besoin est ce qui nous emplit et nous obstrue tout en même temps, et c’est seulement pour cela que l’œuvre de la vie ne peut plus nous atteindre, car nous fermons sans cesse la porte.

Cette porte-là est en nous et tant que nous sommes remplis, elle restera fermée et donc empêchera l’œuvre de la vie de nous inculquer tout ce qui est le plus important. Tout ce que nous vivons, nous ne pouvons que le vivre à l’envers, puisque tout ce que nous faisons va à l’encontre de l’œuvre de la vie.

C’est donc à nous, à nous seul, de comprendre cela et de nous faire, le plus beau cadeau au monde, soit apprendre à ne plus se remplir constamment, afin de laisser ouverte la porte de sa conscience et permettre ainsi à l’œuvre de la vie de nous étreindre, de nous élever et donc de nous révéler, tout ce que nous sommes à travers l’expérience de la vie.

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