Savons-nous ce qui œuvre à travers nous ?
Allons plus loin… découvrons d’autres milieux, d’autres mondes et pourquoi pas d’autres réalités moins austères. Il n’y a qu’un pas à faire pour s’ouvrir à tous ces mondes. Un pas pour aller là où l’on veut aller vraiment. Un pas seulement pour enclencher la marche en direction de toutes ces nouvelles possibilités.
Et pourtant, il y a un pas de porte où nous sommes sans cesse déportés, coincés et c’est alors uniquement sans faire de bruit, comme à pas de loup que l’on pourrait s’y échapper. Ici dans ce pas de porte, il n’y a rien et pourtant on voit tout, mais tout ce que l’on voit nous empêche pourtant de percevoir réellement.
Ici, réside le dilemme, le paradoxe même puisque si on avance, on recule, si on va quelque part, on ne va nulle part, alors ne plus aller, ne plus rien faire et voir enfin l’immobilité apparente devenir seulement le véritable mouvement… et suivre alors le flux derrière chaque chose qui se montre. Percevoir alors, qui tire les ficelles ?
Ne plus faire comme on nous dit, mais faire comme on peut apprendre au-delà, apprendre autrement et surtout comprendre par soi et plus jamais par l’autre. L’autre est un piège quand on ne se voit pas, car il ne peut que nous montrer ce qui se projette alors de nous.
Si tu comprends bien tout cela, décortiquons alors le processus de ce qui nous empêche de sortir de cette terre sans lumière, de ce pas de porte où sans cesse, nous sommes déportés. Découvrons comment s’ouvrir à cette luminosité qui nous manque pour faire ce premier pas afin de sortir de cette déportation incessante et retrouver ainsi la juste voie de notre vie. Ce passage est le moyen de pouvoir réécouter la juste mesure de notre propre voix.
Cette frange de notre réalité est totalement polarisée. Tout est fait pour nous étirer à droite, à gauche, en haut et en bas et jamais finalement pour nous centrer. Tout est là pour nous projeter en tous sens, nous distraire et nous disperser de toutes parts. La polarité nous décentre sans cesse pour partir au combat, à la bataille avec les autres, contre les autres, avec soi-même ou même contre soi-même.
Tout est possible finalement dans tout ce champ astral puisque l’étoile, c’est nous ! Mais ça, nous l’avons oublié parce que nous partons en quête de cette inaccessible étoile qui est finalement toujours là en soi, dans notre ciel intérieur. Ce que nous cherchons en vain à l’extérieur sera toujours la projection de ce qui se cache en soi, ceci est le secret de notre Âme gardé jalousement par notre Esprit.
Mais reprenons, ici-bas, notre réalité est cette couche de terre. Cette partie est complètement arable, car la mort y règne en maître. La plupart des êtres vivants qui y sont enfermés, meurent sans cesse en elle et à travers leur mort, ils apportent la vie en ces terres inertes. Dans ce courant de vie et de mort, l’être n’a-t-il pas d’autre choix que de pourrir indéfiniment en lui ?
Il a le choix, toujours, mais pour cela, il doit d’abord s’ouvrir à sa propre conscience, pour ensuite arriver à se rendre compte de la réalité dans laquelle, il vit. C’est seulement à travers la clarté de sa conscience, qu’il peut sortir et affronter alors toute son inconscience à travers toutes les projections qui inondent son monde extérieur. Car ce monde extérieur, tant qu’il garde secret toutes ses projections, il restera sans cesse muet et donc extérieur à lui.
Il a besoin de comprendre que tout ce qu’il voit dans son milieu extérieur n’est que le pâle reflet de ce qui se cache en lui. Ainsi quand il le comprend, son environnement s’ouvre puisqu’il arrive à se comprendre à travers toutes ces projections. Le monde commence à lui parler, et il lui dit sans cesse tout ce qu’il n’avait pas réussi à voir avant. Ainsi le monde extérieur s’unit à son monde intérieur et le mariage du dedans d’avec le dehors prend forme et permet à l’informe de prendre corps.
C’est important de savoir où nous sommes et ce qui se passe dans notre environnement, car c’est le terreau même à partir duquel nous allons apprendre à œuvrer. Tant que nous n’avons pas conscience de notre environnement, c’est lui qui va œuvrer en nous, nous poussant à le suivre indéfiniment. Ainsi l’œuvre du monde agit à travers vous de manière inconsciente et vous pousse dans son flux dérisoire, comme dans sa voie dystopique, sans aucune action possible.
Tout œuvre à, mais savons-nous ce qui œuvre à travers nous ? Si nous n’avons aucune conscience de notre propre œuvre, c’est que d’autre œuvre déjà en nous ! Comme toute œuvre se reconnait à son créateur, l’œuvre de ce monde, se reconnait de lui-même. Nous sommes ainsi tous employés dans cette œuvre commune jusqu’au moment où nous prenons conscience de qui œuvre, alors seulement, nous avons alors la possibilité d’en sortir.
Tout est une question de couches de compréhension afin que le sens réel de ce qui nous arrive nous atteigne et nous permet alors d’allumer notre propre étincelle. Sans la lumière de notre être, de notre conscience, nous pouvons facilement nous perdre dans le néant et l’abysse d’œuvre incertaine. C’est pour cela, qu’il y a des marches qui nous permettent de nous entrainer à aller toujours plus loin que là où le système ne voudrait surtout pas nous amener afin de ne jamais pouvoir ouvrir certaines portes. Mais que cela ne tienne, les portes peu importe qu’elles soient fermées ou même emmurées, nous avons la capacité de la lumière et donc de pouvoir tout traverser, tout transcender.
Sans sens à ce que nous faisons, nous sommes finalement sans action réelle sur notre vie puisque finalement, nous ne comprenons plus rien. Le sens est l’action potentielle, c’est le mouvement possible de pouvoir tout dépasser. Quand notre réalité est sans cesse immobile, le mouvement et l’action comme le sens deviennent alors révolutionnaire.
Pour qu’il y ait la possibilité d’une action, il faut qu’il y ait le choix et pour qu’il y ait le choix, il faut en prendre réellement conscience. Tant que l’on laisse les choses se faire sans précisément en prendre conscience, c’est comme si nous étions désactivés de notre propre volonté, car nous n’avons jamais eu besoin d’elle jusqu’ici puisque notre volonté, nous ne l’utilisions plus. Nous étions utilisés finalement par le système qui nous disait quoi faire et donc quoi choisir.
Comme cette réalité ne peut vous éclairer véritablement sur ce qu’elle est réellement puisque vous ne pouvez en avoir réellement conscience, elle peut paraitre de mille et une façons. Ainsi, tous la voient différentes même si pourtant elle a l’apparence d’être pareil.
Elle est en effet identique pour tous, dans tout ce qu’elle montre, parce que tout ce qui transparait en elle, est sans cesse faussé. Voici la base, la base de ce terreau universel où les êtres peuvent pourrir indéfiniment ou parfois même éclore… et même à travers toute cette vase des plus sombres.
Pourtant, certains peuvent apprendre à éclore à travers tout ce chaos et cette noirceur. Éclore dans la nuit du laisser être qui permettra à la sève de la vie de pouvoir redonner toute l’essence à ce qui était mort et permettra alors au monde alentour de pouvoir reverdir, refleurir et apporter de nouveaux des fruits succulents.
Donnons, ici, une idée de ce qui est et qui ne se montre pas aux yeux sensibles, mais seul aux sens insensibles et informels qui peuvent percevoir toute cette noirceur environnante, toute cette vase pour comprendre un peu mieux, tout ce qui se passe dans les coulisses énergétiques. Elle est nauséabonde, putride, remplie de tous les éléments qui se meurt, à cause de sa forte teneur en terre et en eau comme aussi en sa totale absence de lumière, elle fait office réellement de terreau universel.
Essayons de transposer ces images pour qu’elles puissent apparaitre un peu plus compréhensibles à nos façons de voir trop fermée. Essayons d’utiliser tous ces ingrédients pour faire germer en soi, des plantes, des fleurs ou des arbres et nous permettre ainsi, à travers leur éclosion intérieure, de pouvoir tout en se raccrochant à elle, redécouvrir un espace plus clément, plus lumineux et donc plus enrichissant.
Nous sommes enfermés dans cette vase qui nous environne de toute son inconscience, de toute sa lourdeur, de toute sa noirceur et nous empêche ainsi de pouvoir trouver un peu plus de clarté à notre propre environnement. Dans cette vase il y a des courants sans cesse qui nous apportent des aliments, certains nous nourrissent et d’autres tout au contraire nous affaiblissent.
Tant que nous ne savons pas les différencier, nous nous alimenterons à tous sans exceptions. Pourtant, la plupart des aliments qui arrivent jusqu’à nous, sont totalement nuisibles, et ainsi, nous allons être contraints de vivre avec et sans jamais remettre en cause leur inutilité, voir pire toute leur toxicité.
Tous ces courants servent d’une certaine manière d’activateur pour remplacer sans cesse notre propre volonté et cela est dans les deux sens. Tous ces courants narratifs sont les canaux qui nous dirigent à faire, à penser, à croire et donc aussi à désirer. C’est à travers leur flux que nous suivons bêtement puisque inconsciemment tout ce que l’on nous dit, comme si nous n’avions jamais le choix que de voir à travers tout ce que l’on nous dit.
Ils activent en nous, l’impossibilité de pouvoir choisir par soi-même, car il nous est impossible de réfléchir, pensée et donc obligatoirement critiquer, remettre en question. Nous sommes désactivés totalement de notre souveraineté puisque nous sommes sous perfusions à travers tous ces canaux.
Par le jeu de tous ces courants, nous recevons d’innombrables informations. Ces données sont toujours discordantes et nous enchainent à sentir un malaise ambiant sans jamais comprendre ni pourquoi, ni comment. Ce malaise est dans ce qui se dit et ce qui se montre, nous ligotant dans un monde insensé où tout finalement est inversé. C’est le paradoxe extrême qui nous fige, car nous ne pouvons rien faire dans ce chaos et donc c’est le chaos lui-même qui nous hypnotise à voir et faire et dire et pensée et vivre et mourir. Dans ce mouvement paradoxal, nous sommes désactivés de qui nous sommes puisque nous ne pouvons rien comprendre de ce qui nous arrive.
À force, tout ce malaise devient normal, car on a fini par s’habituer à lui. Ce malaise ainsi perçu nous fait croire qu’il provient de l’intérieur, mais pourtant, il vient sans cesse de tous ces courants extérieurs déstabilisants. Comme on ne peut prendre conscience de notre malaise ambiant, on ne peut pas comprendre que quelque chose ne tourne pas rond.
Nous vivons dans un monde dans lequel l’apparence règne en maître et où l’image est reine puisque le plus important est ce que l’on montre et jamais ce qui existe vraiment. Tout ce qui nous parait bon, beau, bien et qui est devenu tout ce que nous désirons, ne l’est pourtant pas. L’apparence dans un monde falsifié est un leurre, une jolie image qui, tant qu’elle n’est pas perçue pour ce qu’elle cache, continuera d’envahir toute notre réalité personnelle pour nous couler dedans à travers toute sa toxicité.
Tout ce qui est toxique ici, c’est l’illusion qu’elle engendre, puisque l’image est belle seulement pour vous attraper et vous poussez à consommer ce qu’elle vous montre. C’est à travers toute cette fausseté qui vous procure l’envie que vous vous laissez berner, attraper, illusionner.
Cela est vrai pour tout ce que l’on mange, boit comme pour tout ce que l’on écoute, regarde, lit et qui nous remplit sans cesse d’une réalité toujours plus toxique dans le seul but de nous y faire un peu plus mourir et continuer alors d’alimenter ainsi tout ce terreau universel de notre vie qui s’en finit.
L’environnement toxique dans lequel nous vivons ne se montre pas, mais par contre, il peut se comprendre. Se percevoir même à force de chercher tout ce qui ne va pas dans tout ce que l’on ne nous montre jamais. Quand on comprend toute la folie de ce monde, il ne faut surtout pas chercher à se battre contre ceux qui y règnent, car ce serait encore suivre le courant illusoire dans laquelle le monde se perd sans cesse.
Tout au contraire, il faut bien comprendre que c’est l’environnement qui fait tout. Si vous percevez que l’environnement dans lequel vous vivez, il est sans cesse toxique, cherchez en un autre. Cela est le premier pas pour sortir de tout l’environnement neurotoxique dans lequel œuvre toute cette réalité infernale.
Un environnement plus sain, vous permettra d’agir à travers une vie plus saine. Ainsi l’environnement compris en toute conscience permet de savoir dans quel flux l’on se déplace, dans quelle voie on œuvre et donc dans quelle eau nous sommes. Tout ceci doit se faire en toute conscience et il ne peut y avoir de place pour l’inconscience, car c’est l’inconscience qui permet de s’alimenter d’aliment sans cesse, de plus en plus toxique.
Ceci est un message pour tous ceux qui cherchent un environnement plus sain. Pour le dire de manière plus directe, le champ informationnel dans lequel nous nous baignons est toxique et nous savons, à présent, qu’il n’est pas sans conséquence de s’y baigner sans cesse. Ceci dit, compris, il est alors évident de comprendre comment sortir de cet océan toxique afin d’aller se mouvoir dans des eaux moins troubles et plus clémentes. C’est ici, tout mon propos, même si j’use de multiples manières, à travers de foisonnantes images, pour vous montrer l’utilité d’entrevoir par de moult impressions et enfin d’y découvrir seule l’idée qui la sous-tend.
Une fois cette idée bien claire, elle devient aussi fugace et puissante qu’un éclair et vous permet alors d’éclaircir d’un coup tout ce que vous ne perceviez pas avant. De même, cet éclair peut devenir aussi une passerelle pour découvrir, ce qui se passe quand on va là d’où il provient. Ainsi, d’eau en eau, on va toujours plus haut !