S’ouvrir au champ infini de tous les possibles
Il y a un moment dans sa vie où tout prend sens et où l’on peut découvrir, alors, tout le potentiel qu’il y a en soi. Comme ce potentiel ne peut s’exprimer que dans l’expérimentation de l’instant présent, le présent est finalement la seule porte à devoir apprendre à ouvrir.
Seul l’instant présent permet de s’ouvrir au champ infini de tous les possibles. Hélas, l’expérience de l’instant présent est de moins en moins accessible dans notre routine de tous les jours. En effet, nous ne fonctionnons plus à travers l’instant présent, mais seulement à travers le prisme d’un temps totalement imaginaire.
C’est à travers ce temps imaginaire que notre mental arrive à nous replier, sans cesse sur nous-mêmes, tout en nous excluant, alors, du temps présent. Il est important de comprendre la différence de temps et donc d’expérience, de plans dans lesquels on peut vivre.
L’instant présent est une pure expérience de soi dans le monde extérieur, comme de soi dans le monde intérieur. Dès que l’expérience est interférée par le mental, alors s’ouvre une autre expérience, dans un autre plan qui est celui du mental. L’interférence de nos pensées nous projette ainsi complètement dans une réalité mentale, dans laquelle on croit réellement exister.
Cette réalité mentale est devenue si prépondérante, et donc si excluante que tout se décide à partir seulement de ce plan dimensionnel. Comme cette dimension astrale est parasitable, l’interférence est utilisée pour créer une programmation inconsciente afin d’engendrer une expérience falsifiée de sa vie, qui s’ancre hors de l’instant présent et donc qui nous empêche de découvrir notre véritable potentiel.
Sans ce potentiel d’expérience réelle, l’être n’est plus en capacité d’être libre puisque son pouvoir reste, quoi qu’il en soit, seulement dans son expérience réelle. À partir du moment ou s’on expérience s’ancre dans une réalité illusoire parce qu’elle se base sur une excroissance du monde réel, l’être y est complétement perdu, car son expérience est sans cesse falsifiable.
Ne pouvant plus, ainsi, pouvoir redécouvrir ce qu’il est et donc ne pouvant plus s’ouvrir à son potentiel infini, l’être est fini dans les limites qui le contiennent, qui l’illusionnent et donc qui l’enferment inexorablement. Tant qu’il ne comprendra pas cette réalité éphémère afin de s’ouvrir ensuite à sa propre expérience réelle, il restera l’esclave de tout ce qui le dépasse, puisque tout lui reste sans cesse incompréhensible.
Comprendre est une chose, mais comprendre que ce que l’on comprend est ce qui nous empêche de nous ouvrir à tout ce qui nous dépasse, est très compliqué à appréhender. C’est tout notre modèle de fonctionnement qui est à revoir, parce que comme nous fonctionnons à l’envers, tout se fait sans nous.
Dans cette manière d’exister, l’être, le soi, la conscience est mise, hélas, sans cesse de côté. Comme il n’a plus de place, alors le non-être, le moi, l’inconscience agit à travers nous. Cette prise de conscience est essentielle, car sans cela, on ne pourra plus fonctionner à travers ce que nous sommes réellement, mais seulement à travers ce qui nous empêche d’être soi.
Ce qui nous empêche d’être soi est toute cette dimension mentale dans laquelle nous nous projetons constamment. Tant que cette réalité mentale agira en nous ou du moins restera à la tête de notre existence, nous ne pourrons voir au-delà. Pourtant, c’est ce qu’il y a au-delà que l’on découvrira enfin ce que nous sommes enfin.
Au-delà de notre réalité mentale existe l’instant présent qui pourra nous permettre, à travers toute son expérimentation, de retrouver la voie essentielle de soi et donc de la possibilité essentiel de pouvoir nous réapproprier toute l’expérience de notre conscience.