Spectateur du monde et acteur de l’illusoire
Ce monde nous apprit à devenir totalement passifs. Immobile devant le spectacle incessant qu’il nous projette, nous nous alimentons de toutes ses histoires et elles nous programment à vivre seulement d’une certaine manière. Cette manière toute particulière nous impose d’exister uniquement dans cette passivité outrancière. Cette passivité est voulue puisqu’elle nous pousse insidieusement à nous enfermer dans toutes nos projections qui alimentent alors un ersatz de réalité dans laquelle nous restons conscrits, en attente, comme un entre deux qui jamais…