Tendre vers la continuité de la conscience

Tendre vers la continuité de la conscience

Tout dans notre réalité est fait pour couper notre continuité de conscience. L’oubli, l’inconscience, sont le terreau de notre fonctionnement habituel et nous ne nous rendons pas compte qu’ils ne sont en aucun cas naturels. Toute cette non-continuité de notre conscience est artificielle, voulue, fomentée contre nous, afin que l’on ne puisse jamais avoir la capacité de pouvoir prendre conscience de notre captivité.

Nous recommençons sans cesse chaque matin, une nouvelle vie, mourant d’une certaine manière chaque soir et débutons comme on peut le lendemain. Dans cet oubli incessant, dans cette inconscience programmée, nous essayons, tant bien que mal, d’exister, un jour après l’autre.

Nous ne pouvons nous rendre compte de cet état de non-continuité de conscience, car nous ne sommes plus conscients comme on devrait l’être naturellement. Nous sommes pris au piège d’une boucle mentale, matricielle, archontique qui nous entraine dans une inconscience béante.

Inconscients de ces processus de non-continuité de la conscience, nous nous perdons dans un flux moindre de conscience. Dans un flux qui nous sert de minimum vital afin que nous soyons utiles au système tout en nous empêchant de pouvoir prendre conscience de ce qui se passe vraiment.

Nous sommes ainsi pris au piège d’un mouvement sans fin, une sorte de boucle d’inconscience, dans laquelle nous avons seulement accès à 25 % de flux de conscience pour faire ce que nous avons à faire chaque journée. Ce flux minime nous permet d’avoir une certaine cohérence dans ce que nous faisons dans l’instant, mais il nous empêche littéralement de pouvoir nous ouvrir à tout ce qui se passe vraiment. Ainsi nous ne pouvons vraiment avoir conscience de ce qui se passe dans notre vie car nous n’avons pas accès au flux de toute notre conscience.

Nous pouvons nous rendre compte intellectuellement que notre cerveau n’utilise que très peu de ses capacités réelles, mais cela n’est pas dû à notre corps physique, ou à une quelconque immaturité psychologique, c’est en fait dû à une programmation énergétique. On nous manipule au niveau de notre corps énergétique afin de nous contraindre à n’utiliser qu’un quart de notre flux de conscience.

Quand nous voulons reprendre la continuité du flux de notre conscience, que cela soit en journée ou même la nuit, quand nous dormons, il est important d’en exprimer l’intention. Il arrive un moment où on s’ouvre à l’expérience du dépassement de la discontinuité de la conscience.

Dans le silence de l’être, on sent un son non physique, une vibration en haut à droite, derrière soi, et si on se focalise dessus et que l’on laisse faire, on va peu à peu se sentir désynchronisé d’un flux rotatif autour de soi. Ce flux illusoire est la boucle qui nous coupe de notre flux de conscience tout en nous laissant que peu de conscience.

Au début, on sent qu’il se passe des choses derrière le bas du crâne, comme si on enlevait une structure énergétique qui nous branchait au flux illusoire de la matrice. C’est ce flux artificiel qui nous permet de nous faire tourner sans cesse en rond. C’est ce flux qui crée ce mouvement d’inconscience et donc ce mouvement de discontinuité de la conscience.

Une fois que la structure énergétique est enlevée, on sent ce mouvement en nous qui s’estompe, et on entend encore plus le son vibratoire derrière. Ce son en réalité n’est pas sur le côté, c’est nous-mêmes qui sommes déphasés de notre flux authentique et ce que l’on entend est ce flux réel.

En continuant de se focaliser sur le son, il nous permet de nous rephaser avec lui, de nous mettre à son diapason et afin de nous réharmoniser au flux réel de la vie. Une fois que l’on est en phase, on entend plus le son, puisque nous vibrons à nouveau dans cette vibration même.

C’est à ce niveau que l’on sent le flux de la conscience s’agrandir en soi et comme s’expanser. Le centre énergétique remonte peu à peu, jusqu’aux épaules et permet la création d’une bulle de lumière qui reçoit ainsi jusqu’à 50 % de notre conscience.

Des images symboliques me sont venues tout le long du processus, elles servent d’intermédiaire et donc de moyens d’expansion de conscience. Ces images sont les vecteurs de ma propre compréhension des processus mis en œuvre. Elles permettent d’établir des correspondances sur plusieurs niveaux afin de créer des voies de passage à nos compréhensions.

La première image qui préfigure notre état d’être d’asservissement dans ce monde est l’ouroboros. C’est symboliquement le mouvement même qui crée une inconscience généralisée à travers une narration mentale incessante et quasi identique qui engendre des réactions émotives incontrôlées car inconscientes.

La conscience enfermée dans cette ronde incessante est telle un rat de laboratoire qui court sans cesse dans une roue qui ne pourra jamais s’arrêter. Il n’est pas conscient qu’il tourne en rond comme il n’est pas conscient que tout ce qu’il entend en lui est là pour générer cette boucle infinie.

Toute la structure qui le piège est à un autre niveau, dans un monde énergétique qui est inexistant pour lui et donc qui lui barre l’accès à cette compréhension. Tant qu’il ne comprendra pas ce monde énergétique, il ne pourra pas faire apparaitre la structure qui le piège sans cesse.

S’il arrive à comprendre ce monde énergétique pour ensuite en faire l’expérience, alors apparaitra à lui tout le laboratoire dans lequel il se trouve pris au piège. IL pourra alors sortir de cette roue, et se débrancher du flux illusoire qui le piège dans un mouvement mental sans fin.

C’est à ce niveau d’émancipation énergétique qu’apparait la seconde image, c’est la croix avec le serpent mort dessus, crucifié. Comme on sort de l’ouroboros, de la boucle infernale, le serpent ne peut plus se mordre la queue et donc ne plus s’alimenter lui-même, puisque nous avons réussi à nous débrancher de son flux illusoire.

Alors le serpent mort n’a plus d’aliment, d’énergie, de focalisation de notre part pour exister et il meurt de lui-même. C’est à ce niveau que l’on récupère la moitié de notre flux de conscience. Le point d’assemblage de notre monde remonte du centre de notre dos au centre de notre épaule, nous réaxant dans le flux naturel de l’être. Créant à nouveau une sphère de vie et de cohérence en soi pour nous permettre de tendre à nouveau vers une continuité de conscience.

La dernière image est la croix celtique. Elle symbolise bien tous les flux en spirale le long de notre verticalité comme le cercle de vie qui renferme notre conscience et donc notre puissance infinie. Ainsi, à travers ces trois images, l’aurore d’une possible compréhension de ce qui se passe dans nos vies nous éclaire sur le sens de là où l’on se perd comme sur le moyen de pouvoir retrouver la route de notre émancipation.

Cette émancipation est énergétique, et donc expérientielle ! C’est à travers notre expérience du monde énergétique que l’on reprend peu à peu conscience de ce qui nous arrive. Ainsi on tend petit à petit vers une certaine continuité de conscience qui est l’état dynamique et naturel de notre réalité totale.

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