Tu es libre !
Nous n’avons plus à nous battre contre quoi que soit ! Notre bataille est illusoire et elle n’a de sens que de pouvoir continuer à alimenter tout ce système. Il suffit de déposer les armes de ce monde délirant afin de nous décharger de tout son poids car c’est à travers cette charge constante que nous restons ligoter à hauteur de ce système. La légèreté est à jamais tout le chemin vertical à suivre pour pouvoir dépasser tout ce système.
Il n’y a plus rien à faire si ce n’est de ne plus jouer le jeu du système et se laisser ainsi porter par tout ce qui nous dépasse enfin d’expérimenter tout ce que nous cachait cette réalité dérisoire. Derrière la flamboyance et l’outrance de ce système aux abois se révèle tout un potentiel insoupçonné.
Nous ne sommes pas voués à nous laisser leurrer éternellement ! Regarde ce monde mais regarde le à travers les yeux de ton innocence car c’est seulement dans cette ouverture totale que tu pourras percevoir au-delà de toute l’illusion qui t’enferme. Le jeu est fini et pourtant tout semble s’entredéchirer encore plus violemment car tout est fait pour attraper, agripper toute ta focalisation. Le monde sans ta focalisation ne peut survivre car tu en es l’essence, sans ton rêve, sans ton désir, sans ton envie, ce monde peu à peu s’effacerait.
Dans ce monde insensé, tu hères d’heures en heures à travers tant de projections qui t’enferment toujours plus dans l’illusion de ce monde. Dépose les armes de ce monde, ne vit plus à travers lui car il ne cherche qu’a produire à travers toi, toute son affabulation. Tu es le jouet de toute cette société de spectacle et tant que tes yeux resteront coller sur toute la superficie de leur scène, tu ne verras rien d’autres que de la poudre aux yeux qui alimente sans cesse toute ta réalité mentale mais à jamais éphémère.
Ne te bas plus contre toutes ces ombres car elles n’existent pas ! Ne te bas plus contre toutes ces images que l’on te projette car elles aussi n’existent pas ! Ne te bas plus à travers les histoires que l’on te raconte car elles aussi n’existent pas, elles sont là juste pour te faire réagir tout en alimentant cette réalité illusoire.
Comprend tout ce manège et tant que tu seras dedans tout tournera autour de cette illusion puisque c’est l’illusion qui est l’aliment même de toute cette fausse réalité. Dépose maintenant les armes de ce monde et porte ton regard sur tout ce que l’on ne te montre pas. Va là où tu n’es jamais allé ! Regarde tout ce que tu n’as jamais regardé ! Écoute tout ce que tu n’as jamais voulu écouter mais seulement dans l’idée d’élargir un peu toute l’étroitesse que le système à mis en place en toi.
Découvre le monde derrière le monde ! Découvre les choses derrières les choses ! Ne suis plus les routes balisées mais va à travers champ retrouver la nature et ouvre-toi à tout ce qu’elle enseigne. Tu es un être vivant issu de cette matrice naturelle qu’est cette nature rebelle et indompté. Retrouve tout ton clan sauvage afin de reprendre tout ton énergie source et va, parcourir le vaste monde.
Tu es un être qui marche, qui avance et non tu n’es pas seulement un être qui pense ! Tu es sans limites autres que celles que tu as pris en toi ! Dépose ces limites, elles ne te sont plus utile, devient qui tu es vraiment au-delà des masques, au-delà de tous ces déguisements que le système t’a forcé à porter. Tu es un être libre, à jamais libre et même si le monde te projette tout le contraire, tu resteras à jamais un être libre.
Libre d’être qui tu veux ! Libre de vivre ce que tu veux alors arrête d’écouter ce monde te dire quoi être ou même qui être ! Personne ne peux contraindre ce qui est libre et ainsi tu ne peux pas te laisser contraindre si tu sais en ton for intérieur que tu es libre, totalement, infiniment libre. Tu es libre de tout et rien ni personne ne pourra t’empêcher d’être libre si ce n’est toi qui lui donne la possibilité de te laisser restreindre. Tu es libre toujours de l’être vraiment ou de consentir à l’être moins mais en définitive tu es libre, sans cesse, toujours, alors découvre en toi tout ce qui peut t’en empêcher afin de pouvoir la gouter vraiment. La liberté est un fruit qui ne s’achète pas, qui ne se donne pas mais qui se découvre en soi et là sera à jamais la nuance de celui qui s’ouvre librement à qui il est.