Un temps à être !
Nous ne connaissons que le temps d’une vie, la nôtre bien sûr, mais nous pouvons aussi nous ouvrir à d’autres temps, et donc à d’autres réalités, puisque nous sommes des êtres multidimensionnels et donc multitemporels qui s’ignorent. Notre ignorance béante nous focalise bien souvent sur des temps autres, imaginaires, qui trop souvent nous enferment dans leurs trames irréelles.
Il est pourtant un temps à être ! Ce temps, cet instant, ce présent qui ne peut se recevoir que quand nous ne sommes plus happés par d’innombrables autres temps, mais seulement disponibles totalement à ce qui se présente à nous.
Ce temps à être, est là, toujours accessible, mais comme nous ne sommes pas là, nous ne pouvons nous ouvrir à ce présent, à ce cadeau divin, à cette expérience fabuleuse. Au-delà de ce temps, le fabuleux, le merveilleux n’existent plus puisque tout ce que l’on pourra expérimenter, n’est plus.
Il y a aussi des temps plus grands, ceux des peuples, à travers toute une époque, qui peuvent être connus, et c’est de cela, dont il est question ici. Du temps dans le temps pour s’extirper d’un temps qui assiège !
Nous pouvons apprendre de ces époques lointaines, en nous connectant à l’expérience d’autres soi-même qui sont actuellement ancrés dans leur trame temporelle. Mais pour cela, nous devons déjà apprendre à être présent à soi afin de commencer à faire l’expérience de soi, qui reste la seule porte pour nous ouvrir à toutes nos réalités et temporalités différentes.
Comme tout est dans l’instant présent, il n’y a pas véritablement d’avant ou d’après si ce n’est dans nos conceptions limitées. Il n’y a que le présent qui se donne ou pas. Et tant que l’on ne peut le recevoir, nous passons à côté de lui et donc de nous aussi, car nous sommes sans cesse inclus dans cette réalité temporelle originelle.
Tant que nous ne sommes pas ancrés dans son flux naturel, nous sommes comme déportés de notre réalité essentielle et nous ne pouvons alors, plus être en phase avec la vie comme avec soi. Nous sommes ici, pour expérimenter ce flux naturel, ce présent incroyable qui sans cesse nous suspend dans l’insondable mystère de la vie.
Quand nous arrivons à sortir des flux éphémères temporels de la matrice, à travers les royaumes du mental et de l’astral, alors on découvre la véritable réalité, cachée au creux même de toutes les réalités illusoires qui continuent de nous submerger. Quand on ne suit plus tous ces flots impétueux et irréels et que l’on se branche juste sur l’instant présent, à travers son expérience la plus naturelle, on passe à un autre niveau de notre vie.
On sort du mode survie, et on s’ouvre à la véritable vie. Dans l’expérience de son flux naturel, alors commence le véritable apprentissage de la vie. On s’ouvre à l’école du vivant et tout, vraiment tout est là pour nous aider à intégrer ce qu’est la vie.
Au fur à mesure de cet apprentissage, on devient un peu plus sage, un peu plus en paix et cette sérénité nous donne l’opportunité de nous ouvrir à une expérience plus grande de soi et donc du monde. À force de laisser la place à la vie, la vie nous montre peu à peu, tout ce que nous sommes et comme nous sommes bien plus que tout ce que l’on a pu imaginer, on s’ouvre à l’extase de toutes nos autres possibilités.
Grâce à cela, nous pouvons nous brancher sur l’expérience d’autres parties de soi, qui sont dans une trame temporelle différente de la nôtre. Pour percevoir à travers leurs sens, tout ce qu’il expérimente dans leur propre instant présent. C’est pour cela que le pivot de toute vie reste cet instant présent, même fugace, puisqu’il est le « tronc commun » de chaque conscience et donc le liant de chaque vie.
Ce texte est là pour vous aider à traverser les temps qui vous happent comme les époques qui nous alourdissent encore. Tout cela afin de comprendre la trame de nos réalités à venir, à partir de nos réalités englouties, oubliées, mises de côté, pour qu’un jour, quand nous nous sentirons prêts, nous pourrons à nouveau l’affronter.
Nous ne savons plus là où nous allons car on s’est coupé, de là d’où nous provenons tous. À travers différents niveaux, nous pouvons retrouver la voie d’accès à ce que nous sommes vraiment grâce à la connexion à ce temps créateur, transformateur. Grâce à l’initiation de ce que nous vivons à travers d’autres soi-même, nous nous ouvrons alors à un temps multiforme qui, à travers de multiples plans et dimensions, où la conscience s’expanse à l’infini tout en agissant alors de toute part, nous élève et nous grandit.
Ceci est une voix parmi d’autres, qui se souvient de là où nous sommes arrivées en tant que peuple englouti, en tant que peuple mourant, en tant que peuple naissant. Ceci est là comme une bouteille à la mer, pour que ceux qui sont prêts à se souvenir de là d’où ils viennent puissent renaitre à ce qui a été afin de retrouver l’accès à la voix de leurs histoires réelles.
Un continent, des plus beaux, des plus grands, des plus puissants, venait de s’engloutir sous nos yeux. Nous étions quelques-uns à avoir réussi à prendre un bateau « in extremis », avant que la terre sous nos pieds disparaisse à jamais. Notre monde s’était écroulé et elle avait disparu définitivement dans tout cet océan amer.
Nous avons vogué longtemps jusqu’à trouver un petit bout de terre, presque infime, mais un bout quand même de ce qui restera à jamais notre terre sacrée. Là où s’élançait notre plus grande montagne, il ne restait plus que son sommet, immergé, perdu, dernier bout de terre de ce que nous avions laissé.
Là, en cette île, en cette plage, là où les pierres rouges apparaissent, nous avons pu, retrouver une terre ferme, une terre vivante où saigne encore tous de nos ancêtres, tous nos morts, comme aussi tous nos souvenirs. Là, nous sommes arrivés, débarquant dans une nouvelle ère, un nouveau monde.
Il n’y avait plus personne, juste cette montagne, ce bout de montagne qui flottait encore sur l’eau. Cette ile, dernier vestige d’un temps et d’un continent sacré des dieux, n’était plus qu’un pale reflet mais restait quand même la continuité du fabuleux et du mémorable. La continuité du feu de Dieu sur terre !
Elle fut la fin et le commencement d’un autre temps, d’un autre lieu, d’une autre histoire. Nous étions juste une dizaine, de ce vieux monde, de cette autre réalité, à jamais perdus dans les eaux profondes de ce monde fini. Notre technologie, puissante, avait réussi, tombée dans de mauvaises mains, à être utilisée contre nous et donc pour notre fin, pour la fin de cette terre bienheureuse.
Ne voulant plus quelle retombe en de mauvaises mains, et d’un commun accord, elle fut scellée, débranchée, dévitalisée de ce monde, là en cette plage, sur ce rocher. Alors, nous savions que nous devrions tout reconstruire, tout recommencer mais sans cette énergie, sans ce pouvoir, sans ce savoir, sans cette science maudite.
J’étais là en ce lieu, en ce temps si lointain, quand nous avons tout débranché de cette grille, de cette liaison énergétique, astrale afin que plus jamais, les êtres involutifs puissent réutiliser ce pouvoir infini. Nous savions qu’un jour, quand l’être humain retrouverait sa sagesse, à travers sa connaissance de ce qu’il est, alors, on pourrait rebrancher l’énergie de cette terre, remettre en réseau le haut et là-bas afin que l’évolution reprenne la voie naturelle et aide tous les êtres.
Ce temps est là, maintenant, je viens de revivre cette fin des temps, pour comprendre et réactiver ce début des temps, le début d’une autre boucle évolutive. Je ne suis qu’un serviteur de la vie et la vie, depuis mon jeune âge, m’enseigne ce que nous avons oublié afin que nous remettions en place les outils et les savoirs de l’ancien temps, sans refaire les mêmes erreurs. C’est comme cela que l’on grandit, en comprenant le passé et donc en intégrant nos propres problématiques afin de les revivre différemment et donc de grandir à travers elles.
Nous sommes en ce temps, face aux mêmes problématiques, cycle infini qui s’élance face aux mêmes expériences pour qu’enfin nous puissions les dépasser, les intégrer et donc continuer plus loin, plus haut que là où tout s’est arrêté avant. Nous sommes face à cette boucle temporelle, qui a fini par revenir sur elle-même, pour nous proposer à nouveau, l’expérience initiatique de soi, de nous, de notre peuple terrestre, afin que nous grandissions ensemble, en soi, en nous tous.
Nous sommes ce peuple arc-en-ciel, tant attendu ! Chacun de nous porte en lui, une mémoire, un bout de ce que l’on a tous vécu avant, afin de le transformer, de le transmuter et donc de le partager au tout, à nous. Nous sommes ce que nous attendons de tout temps et ce temps-là est là pour nous tous, à vivre totalement.
C’est dans ce temps présent que nous sortons de tous les temps imaginaires ! Seul en notre propre conscience, nous pouvons expérimenter ce temps, hors du mental, hors de toute attente, de toute croyance et donc de toute imposture possible. Ce temps est un appel, aux êtres infinis venus dépasser les assauts de leurs propres finitudes !
Quand notre peuple de l’ancien temps fut englouti littéralement, nous avions convenu, à travers ceux qui restaient encore en vie, de débrancher le flux énergétique qui nous permettait de vivre partout sur terre. Nous avions alors réfléchi, à la création à travers le monde d’une autre technologie moins envahissante et plus en phase avec la vie.
Nous nous sommes séparés de par le vaste monde pour mettre en place ces technologies énergétiques afin de recréer un nouveau réseau qui serait là pour augmenter peu à peu, l’énergie des lieux afin que la conscience des gens ne soit pas constamment soumise à l’énergie décadente, qui provenait de la destruction de notre monde.
Nous avons initié, de par le monde, à travers les différents peuples qui restaient sur cette terre, tout un savoir énergétique, tellurique, éthérique, à travers l’architecture sacrée. Ainsi les bâtisseurs de l’ancien temps ont pu utiliser ce savoir inné dans la nature pour contrebalancer ce qui avait été enlevé par nos soins afin que plus jamais, ils puissent détruire un peuple, mais au contraire aider peu à peu, à élever toutes les consciences.
La nature, les pierres dressées, cachées, étaient avant nos dolmens, et aussi nos églises et temples sacrés, la productrice de la grille énergétique même de la planète. Tout provenait de la nature puisque la nature même de notre monde était le garant et donc notre mère à tous, nous apportant tout ce dont l’on avait besoin. Mais c’est à partir de la destruction de notre monde d’avant, que la nature s’est coupée de nous, comme pour nous protéger tout en attendant, notre propre évolution pour nous aider à nouveau à nous retrouver nous-mêmes.
C’est à travers cette grille énergétique que nous avons eu accès à l’énergie, à l’électricité, au chauffage, à la lumière et à tout ce que l’on a et bien plus encore de nos jours. Le monde tel qu’il se vivait, était d’une félicité, d’une joie sans pareille où tous nous avions accès à tout puisque cela reposait sur le bien commun de tous.
Mais cette grille énergétique naturelle, divine fut utilisée à mauvais escient et c’est pour cela que notre terre magnifique fut engloutie, détruite, anéantie. Notre savoir, nous l’avons transmis et dédié au temps à venir dans toutes les édifications sacrées de tous les continents pour expliquer comment avant cela se passait tout naturellement et comment nous pourrions nous remettre en phase avec la vie.
De manière extérieure, nous avons transféré ce savoir intérieur, afin de le cacher mais tout en l’utilisant de manière moindre, pour le bien de l’humanité. Ce savoir a été ensuite utilisé de manière inverse, par les êtres sombres qui sont au pouvoir actuellement, depuis quelques siècles afin d’abaisser l’énergie et la vibration de la terre pour enfermer les consciences dans les plus basses couches énergétiques possible. Seul moyen de pouvoir coloniser les êtres humains !
L’énergie comme la vibration augmentant progressivement par l’éveil de plus en plus de consciences, la terre est à nouveau prête à s’ouvrir à sa réelle puissance et donc à sa réelle expression. Cette expression qui fut celée, comme cachée dans de nombreux édifices sacrés afin de pouvoir germer à la conscience des êtres qui seraient prêts à s’y ouvrir en toute conscience, est prête, accessible.
C’est de cette sagesse ancestrale dont il est question ici, et elle sera le terreau d’une nouvelle réalité où il fera bon de vivre tous ensemble. Tout ce que les sites sacrés ont fait, la nature le peut tout autant et encore plus. Ce pouvoir infini, de Mère Terre, est maintenant actif. Il est actif à travers ses territoires, ses montagnes et vallées, ses pierres, ses rivières, tout est en phase pour déployer de nouveau le feu sacré de la vie.
Mais ce feu divin, ne pourra plus être utilisé extérieurement car il est comme en puissance dans la nature afin que les êtres puissent l’éclore en acte à travers eux. C’est chacun de soi, qui pourra activer en lui-même l’expérience de ce feu sacré et en devenir le gardien pour le bien commun à venir, pour ce temps présent.