Les sages d’autre fois disaient, quand on trouve la clé intérieure qui ouvre toutes les portes, on a plus besoin de livres ou de maitres extérieurs. On peut ainsi bruler tous nos livres puisque toutes les connaissances qu’il y a dedans deviennent inutiles et futiles.

On accède alors au vrai savoir qui permet de tout découvrir ! Ce savoir est une perception intérieure, une ouverture au flux de son être réel, un accès à la source infinie de tout ! Il est le point de bascule total de toute notre réalité puisqu’il en est comme le centre d’où tout jaillit. Quand on est au diapason de sa propre source, tout devient possible puisque tout peut être compris et perçu de manière juste et authentique.

Le sage d’autrefois, quand il accédait à cette ressource infinie, disparaissait du courant ordinaire de la vie. Il n’avait plus besoin de quoi que soit d’autres que tout ce qu’ils pouvaient expérimenter en lui-même. D’une certaine manière, il retrouvait tous les autres sages, tous les autres druides, tous les autres alchimistes et mystiques dans une réalité intemporelle.

De cet endroit où le temps imaginaire n’existe plus, tous ces êtres accomplis et réalisés dans le silence de leur cœur et dans le vide et la vacuité de leur esprit, se retrouvaient dans un état de plénitude, de totalité et donc d’unité. Ils se sont effacés en toute conscience pour devenir nos guides invisibles et tels des aimants merveilleux, ils nous attirent à eux, ils nous attirent à travers leurs exemples au centre de notre être afin de retrouver cet état fabuleux d’unité et de vacuité.

Nous tous, en tant qu’être inconscient, nous ne comprenons plus, hélas, tout ce que ces êtres pouvaient être ou tout ce qu’ils pouvaient faire. Cela nous dépasse actuellement, comme se trouvant à des années-lumière puisque nos seules valeurs ou exemples actuels sont aux antipodes de cette réalité d’antan. En effet, on nous a appris à vénérer seulement la puissance, la force et le pouvoir, l’argent et la possession.

Finalement, nous ne comprenons plus de nos jours, du moins pour la majorité, tout ce que l’on nous montre dans tous ces écrans de contrôle. Ils ont réussi à manœuvrer et domestiquer nos esprits dans des limites toujours plus contraignantes de divertissements infinis.

Là dans cette scène animée ou plus rien n’est finalement vrai, seul la place au désir futile de se sentir bien juste un instant à travers l’émotion que nous procure tout ce qu’ils nous montrent. Cette fugace émotion est même devenue notre pain quotidien comme notre peine aussi puisque c’est à partir d’elle que le monde nous engloutit sans cesse.

Le monde extérieur nous dévore chaque jour dans tous ces moments où on se perd à travers tous ces écrans de terreur. La peur alimentée nous saigne de ne pouvoir jamais plus avancer que par la lorgnette de ce que l’on nous montre et que l’on prend comme unique vérité.

Là dans ce monde où finalement, il n’y a jamais eu de place pour la vérité, mais seulement pour le mensonge qui nous pousse dans un mouvement qui nous déporte constamment de soi. Cette dynamique qui nous met sans cesse hors sol dans l’unique but de ne plus jamais pouvoir trouver à quoi se raccrocher.

Ce mouvement qui nous élance sans cesse hors de nous-même, et qui nous suspend toujours plus à l’extérieur de soi est la clé de tout leur sortilège. Tant que l’on ne comprend pas ce mouvement qui nous déporte de soi, nous serons inexorablement pris au piège de tout ce qui se montre et nous remplit à ras bord.

C’est là tout le stratagème insidieux de ce monde, nous élancer toujours plus loin de soi afin de ne plus jamais pouvoir refaire l’expérience de notre centre et donc de notre source qui seule peut exprimer notre vérité. Sans authenticité, on ne peut plus se raccrocher en rien. Tout devient fade et illusoire et donc tout est insensé.

Sans sens, il n’y a plus de place pour penser ou pour réfléchir par soi-même puisque les seules réflexions que l’on a accès, sont celle que l’on nous apporte dans tous ses écrans de malheur. Tout ce qui se montre est faux, tout ce qui se dit est mensonge, alors quand tout est faussé, on ne peut que se laisser aller dans le flux de toute cette folie.

Le monde entier est pris au piège par ce qu’il tient dans ses mains tous les jours et qui l’hypnotise à n’être plus qu’un pâle reflet, un pantin dans lequel l’ombre même de tout ce qui se déverse en lui, le pousse à se laisser aller, à se laisser faire. Finalement, comme il n’y a plus rien en l’être que ce qui le fait réagir à ce qu’il voit, tout ce qu’il voit le manipule à exister dans un courant éphémère qui se perd indéfiniment.

À la différence des temps ancien où les êtres qui avaient réussi à retrouver l’accès à leur propre infinité, et qui disparaissaient pour toujours, de nos jours, on a un besoin viscéral que tous les êtres qui ont réussi à se retrouver eux-mêmes puisse aider le monde entier à ne plus suivre tout ce flux qui cherche à les perdre à jamais.

On a un besoin essentiel de toute la lumière originelle qu’il y a en eux afin de pouvoir redonner le gout de leur propre lumière à tout à chacun. La lumière est toujours là en chacun de nous, mais quand tout est fait pour que l’on puisse sans cesse leur détourner le regard, il se perde à ne voir et comprendre que le sombre que l’on leur montre.

Et ce sombre est devenu leur unique réalité. Ils ne connaissent que le sombre et donc que l’absence de lumière. Dans cette absence d’eux-mêmes, puisque finalement, c’est cela, l’absence de leur propre lumière, ils se retrouvent incapable de voir les choses comme elles sont puisque toute leur vie, ont leur a montré que des histoires illusoires.

Ils ont grandi dans cette réalité illusoire et pire, ils se sont construit dans tout ce monde éphémère. Ils ne peuvent ainsi voir et comprendre qu’à travers cette illusoire et donc ils sont enfermés dans l’illusion collective de tout ce qui n’existe pas. Tout ce qui est réel, vrai et authentique a toujours été montré comme irréel, faux et mensonger. Comment se libérer dans cette inversion de valeur totale ?

On ne peut leur expliquer, car ils n’ont pas les yeux pour voir et les oreilles pour entendre et donc ils sont incapables de pouvoir comprendre. Ils sont devenus sourds et muets à la vérité et à la lumière puisque depuis le début, ils sont nourris de mensonges et d’inversions constantes dans tout ce qu’ils reçoivent du monde.

Par contre, toi qui lis cela et donc toi qui comprends cela, où en es-tu avec ta propre expérience de vie ?

Ce n’est pas tout de comprendre, mais vis-tu de ta propre vérité ? Il n’est plus temps de s’arrêter à ce que ne voient pas les autres, mais tout au contraire de s’arrêter à soi pour voir tout ce que l’on n’a pas vu encore. Car plus tu seras accès et ouvert au centre de ton être et donc à la vérité authentique de ta vie et plus, tu pourras agir comme agissaient les sages d’antan.

Par ton ouverture et grâce à toute ta pacification intérieure, tu réaccèderas au centre de ton être qui te mettra au diapason de la vie et tu pourras alors à travers le rehaussement de ta propre vibration, aider ce qui t’entoure comme le monde entier.

On a besoin de phare invisible qui rehausse la vibration de tous car c’est seulement ainsi qu’ils pourront avoir peu à peu des sens pour voir et entendre de nouveau tout ce qui se trame.

La révolution qui se joue en ce moment est incolore, indolore, elle ne se montre pas, ne se parle pas, elle ne fait que se donner dans le secret de son cœur. C’est cette révolution-là qui permettra de rehausser tous les êtres dans des vibrations utiles et bienfaisantes.

Car le bien qui se fait sans que personne le sache est le seul véritable bien divin. Puisqu’il n’y a rien à attendre, rien à vouloir, rien à recevoir, mais tout à partager sans cesse dans la vérité de son être. Qui comprend cela est bénit puisque c’est ce qu’il vivra, car il donnera alors, sans que personne s’en aperçoive, tout de ce qu’il est réellement. Et tout ce qu’il est réellement deviendra la différence du monde à venir parce que c’est un monde de vérités et donc et surtout d’authenticité.

NOTRE RÉVOLUTION NE SE MONTRE PAS ET POUR CELA SEULEMENT, ELLE FÉCONDERA LE MONDE ENTIERS !