Tu es ton propre chemin, mais tant que tu suivras les chemins que les autres te montrent, tu ne pourras pas arpenter le chemin de ta propre vie. Comprend que tous les chemins des autres sont une limite, même un contre-temps, puisque tu vas sur des chemins qui ne sont pas faits pour toi, mais qui sont utilisés par d’autres afin de ne jamais pouvoir t’ouvrir à ta propre voie.

Ton propre chemin est là pour te permettre de retrouver tout ton pouvoir, afin de pouvoir vivre autonome puisqu’à la hauteur de ce que tu es vraiment. À force de vivre dans ce monde, tu as tout oublié, de ton propre pouvoir, car tu es persuadé d’avoir besoin des chemins des autres pour savoir comment avancer et pire pour savoir finalement où aller.

Tu ne sais plus t’orienter par toi-même puisque tu suis sans cesse l’orientation d’autrui. Tu avances sur des chemins déjà tracés et des voies sans cesse balisées par le système. Tu ne vois pas encore que ce balisage, que ces routes sont une prison à ciel ouvert ou tous se perdent à jamais.

Tu n’as besoin de personne mais tant que tu le croiras, ton pouvoir et donc ton autonomie de conscience, tu la transfèreras constamment en l’autre. Apprend à retrouver ce chemin en toi, car c’est ta seule voie authentique et elle seule peut t’acheminer au retour de ta totale prise de conscience du pouvoir infini qu tu es.

Le chemin des autres est une voie d’inconscience puisque tu donnes la responsabilité de ta vie à autrui. Tu as besoin de reprendre ton propre chemin afin de comprendre par toi-même que tu dois être responsable de tes choix. Responsable de chacun de tes pas, sinon comment avancer ou même savoir où aller, si sans cesse ce sont les autres qui t’indiquent où aller.

Vas-tu continuer d’aller là où le monde se perd sans cesse ? Ne vois-tu pas que tous les chemins qu’ils proposent sont une voie sans issue ? Ne te rends-tu pas comptes de cette voie insensée dans laquelle le monde entier est comme poussé ?

Tu es ton propre chemin, mais avant de l’arpenter à nouveau, tu dois intégrer que tous ces chemins extérieurs, te perdent et t’illusionnent face à la réalité de ton chemin intérieur. Ta réalité est en toi et tu n’as plus besoin de suivre tous ces chemins extérieurs à ta vie. Tu as besoin de trouver ton propre chemin intérieur, qui seul te donnera la possibilité de retrouver ta véritable voie.

En toi existe une route qui te donnera l’occasion d’entrevoir tout ce que tu as besoin pour comprendre comment et pourquoi tu te perds sans cesse dans la croyance incessante d’avoir besoin de l’autre pour arriver à trouver tes propres réponses. Toutes ces réponses, toutes les réponses que tu attends du monde ou de l’autre, ne te servirons pas, tout au contraire, elles te desserviront au plus haut point.

Tu donnes ainsi tout ton pouvoir de vie à l’autre, au monde, au système, puisque tu attends des autres qu’ils te donnent ce que tu as déjà, mais dont tu as oublié que tu pouvais sans cesse le trouver en toi. Le système t’a programmé pour finalement croire que tu dépends du système, que tu dépends de l’autre.

Cette dépendance est la chaine qui t’enchaine à ne pouvoir redevenir réellement libre ! Tu n’es pas libre, quand tu as besoin des autres ou du système pour répondre à tes propres interrogations. Car toutes les réponses que l’on te donne sont la voie qui te perd à ne jamais pouvoir revivre toute ton intégrité qui serait de pouvoir les trouver par toi-même.

Comment tu peux être intègre quand tu dépends des choix de l’autre. Tu ne peux être intègre que quand tu ne dépends que de toi, quand tu ne dépends plus qu’exclusivement de ton autorité suprême. Tant que tu n’es pas entièrement responsable de chaque choix de ta vie, tu ne pourras pas encore être libre de choisir en toute conscience.

Qui te pousse à agir, si ce n’est jamais à travers tes propres choix ? Qui choisit à ta place dans ta vie ? Qui te montre les routes que tu dois suivre si ce n’est pas toi ? Tant que tu suivras la voie tracée par le système, tu ne seras pas responsable de ta vie puisque c’est le système qui a autorité sur toi !

Toutes ces routes tracées que tu suis tous les jours, imagine qu’il y en a autant en toi, que tu suis sans même en avoir conscience, et qui t’amène sans cesse à suivre les mêmes voies, les mêmes actions, les mêmes pensées puisque toutes issues des mêmes croyances.

Ces croyances te font croire au besoin du système, de l’autre pour trouver tes propres réponses. Plus tu attends de l’autre ou du système qu’il t’apporte ses propres réponses et plus, tu lui laisses ton pouvoir de choix, de pouvoir comprendre par toi-même, de pouvoir choisir par toi-même et même de pouvoir te tromper par toi-même. Si par toi-même tu ne peux faire tout cela, tu ne peux apprendre, mais seulement suivre les voies des autres et donc ne jamais pouvoir vivre par toi-même.

SI PAR TOI-MÊME TU NE PEUX PAS FAIRE TOUT CELA, TU N’ES PLUS EN CAPACITÉ D’APPRENDRE, MAIS SEULEMENT EN CAPACITÉ DE SUIVRE LES VOIES D’AUTRUI ET DONC DE NE JAMAIS POUVOIR VIVRE PAR TOI-MÊME.

Vois-tu enfin ce dilemme ? Perçois-tu enfin ce stratagème qui t’empêche de grandir ? Qui t’empêche de comprendre par toi-même et donc qui t’empêche de te libérer toi-même de l’emprise des autres et donc du système ?

Il n’y a plus de routes à suivre, mais seulement sa propre route intérieure à expérimenter. Tant que tu continueras à suivre les routes d’autrui, tu n’apprendras pas, tu ne comprendras pas, puisque tu ne prendras pas conscience de ce qui se passe réellement dans ta vie. Tout dans ta vie sera fait pour suivre bêtement, inconsciemment toutes les routes des autres.

Il n’y a plus de routes à suivre, mais seulement sa propre route intérieure à expérimenter pour percevoir toutes les routes extérieures comme intérieures qui recherchent par tous les moyens de te happer. Qui recherchent par tous les moyens de t’emmener là où il n’y a rien de bon pour toi. Qui cherchent par tous les moyens de te prendre ton temps et ton énergie afin que jamais tu ne te rendes compte que toutes ses routes sont des culs de sacs.

Quand enfin, tu découvres que toutes ces routes sont sans issue, alors tu ne les suis plus. À ce moment précis de prise de conscience, tu cherches une autre route, une autre voie. Cette voie est en toi ! Elle a toujours été en toi, mais comme tout était fait pour que jamais tu la redécouvres, tu passais sans cesse à côté sans t’en rendre compte.

Cette route, tu devras apprendre à l’arpenter en toi-même ! Personne ne pourra t’aider dans cette voie et pour cela, c’est réellement une bonne chose. Puisque tu n’auras pas d’autre choix que de te prendre en main et d’apprendre par toi-même comment y aller, comment la suivre, comment la vivre.

Tu es mis face à toi-même, et dans ce toi que tu imagines, tu devras affronter toutes tes croyances qui ne veulent surtout pas que tu puisses agir par toi-même, puisque c’étaient finalement toutes tes croyances qui te faisaient agir d’une certaine manière. Tes croyances ne veulent pas de ton autonomie de conscience parce que cela sonnera la fin de leurs hégémonies.

Tes croyances ne veulent pas que tu sois souverain, car de cette manière, elles n’ont plus de pouvoir sur toi. En fait, tout ce que tu vas affronter intérieurement te permettra de comprendre tout le pouvoir que tu donnais à tes croyances, comme aussi, comment tu le transférais aussi aux autres, et donc au système. Ainsi, tu percevras que tout ton pouvoir, toute ta souveraineté, tu la laissais aux mains d’autrui puisque tu croyais que tu n’avais pas d’autres choix possibles. C’était une vie par défaut puisque tu ne savais pas vivre autrement.

Vois-tu maintenant ce choix, tu peux le reprendre afin de choisir à nouveau par toi-même. Et là, cela fait toute la différence parce qu’à partir du moment où tu choisis en toute conscience, c’est toi qui alors reprends en mains les rennes de ta vie.

C’est pour cela que tu es ton propre chemin, mais cette voie, c’est à toi de vouloir la vivre pour enfin en faire l’expérience et voir, alors, toute la différence avec toutes ces routes qui te perdaient. Plus tu arpenteras ton chemin, et plus tu reprendras tout ton pouvoir, toute ton autonomie et donc toute ta souveraineté.