Et si tout n’était que perception ? Et si tout ce que l’on percevait n’était pas là pour nous montrer quelque chose, mais pour nous cacher autre chose ? Si tout est perception, peut-on percevoir au-delà de ce que nous voyons chaque jour ? Y a-t-il des contrôleurs de la perception collective, personnelle ? Vaste courant de questions qu’il serait bon de suivre pour voir où cela nous entraine !

Qu’est-ce que tu perçois là, maintenant ? Tu es en train de lire ces mots que tu vois, et ces mots transmettent des idées et ces idées sont là pour t’ouvrir à une autre perception de tout ce que tu vois chaque jour. Pourtant tu ne vois sans cesse que la même chose ! Tout est là pour te montrer toujours la même chose ! Le vois-tu, ce monde qui à jamais est constamment pareil ?

Il y a un temps d’arrêt, une pause, qui s’interpose, et là ce temps te propose autre chose, alors que se passe-t-il en toi ? Tu es là et pourtant, tu n’es pas là ! Le monde est là et pourtant il n’est pas là ! Tout est là et pourtant rien n’est là ! Tout se montre et pourtant tout se cache ! Es-tu prêt à voir autre chose ? Es-tu prêt à t’ouvrir à autre chose ? Es-tu prêt à comprendre autrement la nature même de ta réalité ?

Imagine que ce que tu comprends à chaque instant est cela même qui t’empêche de comprendre autrement. Voudrais-tu concrètement comprendre différemment pour t’ouvrir à une autre expérience de ta vie ? C’est important de percevoir cette possibilité et de comprendre ce que cela peut engendrer comme modifications dans ta vie de tous les jours.

Imagine que tu fonctionnes d’une certaine manière. Imagine que ce fonctionnement est là pour t’insérer dans une réalité remplie de limites, qui sont là pour te contraindre à vivre comme tu le fais. Sans possibilité de comprendre ni pourquoi, ni comment, mais seulement dans la possibilité de vivre comme tu vis, à l’infini. Dans ce fonctionnement, tu es inconscient de comment tu fonctionnes et pour cela, seulement, tu ne peux fonctionner différemment.

C’est ici, toute la limite que je te montre, mais elle ne se voit pas directement. Elle ne se montre pas, car elle n’est pas visible et donc compréhensible au début. Elle peut le devenir mais pour cela, on doit fournir un effort, pour s’ouvrir à ce qui ne se voit pas et donc à ce qui ne se comprend pas encore.

Cette limite, elle est en toi, dans ton propre fonctionnement et pour cela elle te bloque à pouvoir aller voir autrement ce qui se passe dans ta vie. Peux-tu comprendre cette limite et donc ce fonctionnement aberrant qu’il y a en toi ? Sans ça, tu ne peux aller au-delà ! Si tu n’arrives pas à concevoir ces limites à ta vie, elles ne peuvent apparaitre à ton esprit et donc elles ne peuvent être dépassées.

Tu ne perçois que ce que tu comprends et donc tu ne peux voir au-delà ! Pourquoi ? Pourquoi tu ne peux comprendre autrement ? Pour le dire autrement et t’amener dans une autre direction, qui comprends en toi ?

Est-ce toi qui comprends ou pas ? Si ce n’est pas toi, tu ne peux comprendre qu’à travers l’interprétation de ce que l’on te donne mentalement. Donc si on interprète à ta place, tu n’as plus la capacité de comprendre par toi-même et donc tu es obligé de suivre ce qui se dit en toi, ce qui s’interprète en toi et donc ce qui se comprend en toi.

Ta seule capacité qui te reste est de suivre la voie/voix que l’on te donne et que tu suis inexorablement. Cette voie est finalement la seule route que tu peux suivre puisque tu es en incapacité de pouvoir en trouver une autre, puisque tu n’as pas conscience de pouvoir même choisir. Sans cesse, sans en avoir conscience, on choisit à ta place, et on te montre un monde dans lequel tu ne peux que te perdre et cette voie/voix n’est pas la tienne. Tu as besoin de faire apparaitre à ton esprit cette voie artificielle pour apprendre à ne plus la suivre.

Pourquoi tout ce fonctionnement, si ce n’est pour t’empêcher de comprendre par toi-même que tu puisses percevoir enfin tout ce qui te limite et t’entraine à ne pouvoir voir que ce que tu vois ? Si tu ne vois que ce que l’on te montre, tu ne peux que suivre cette voie et c’est cette voix même qui t’enchaine à ne pouvoir percevoir que ce qui t’est donné. Prends conscience de cette boucle dans laquelle tu es pris au piège à travers toutes tes perceptions intérieures comme extérieures.

Et là, alors, voici la question existentielle de ce mouvement sempiternel : si cette perception est contrôlée et donc manipulée pour t’empêcher de voir au-delà, comment la dépasser ? Tu te trouves au plus près du précipice matriciel, puisque radicalement, tu n’as pas encore le choix. Pourtant, je pèse mes mots, si tu comprends ce que j’écris, tu peux dépasser cette limite afin d’accéder à cette capacité qui t’a été comme désactivé afin d’annihiler tous tes pouvoirs.

Tu ne peux comprendre comme tu comprends car ce qui se comprend en toi est cela même qui t’empêche de comprendre au-delà. Je répète, car c’est essentiel de conscientiser cela : tu ne peux comprendre comme tu comprends, car ce qui se comprend en toi est cela même qui t’empêche de comprendre au-delà.

Ce que tu comprends est cela même qui te permet de voir et donc de vivre ce que tu vis. Ceci est la base existentielle de ta vie ! Je ne peux pas le dire autrement et t’expliquer différemment, tu es enfermé dans ce que tu comprends et ce que tu comprends est la limite même de ce que tu peux vivre.

Après avoir posé les limites du monde qui te contient, l’idée est de planter une graine, pour permettre la germination de ce qui dépasse ce monde complètement dystopique. Mais avant d’aller plus loin que ce que le loin peut induire, qui contrôle nos perceptions ?

Si nos perceptions sont issues de notre compréhension et donc de notre interprétation, même si elles ne proviennent pas de nous, elles sont ce qui établit la perception de notre vie. Alors pourquoi manipuler nos perceptions ?

Tout provient de nos perceptions, elles sont le terreau même de nos créations incessantes ! Nous créons à travers ce que nous voyons intérieurement ! Si tout se crée à travers nous, il suffit de modifier notre perception pour créer à travers nous.

Et c’est ici que tout se joue, puisque notre perception est issue sans cesse de notre compréhension, et donc de notre interprétation. Elles sont utilisées pour créer la trame d’une réalité dans laquelle nous ne pouvons que nous perdre puisque nous n’avons même plus de place pour pouvoir en choisir une autre.

Si ce que tu vois en toi te montre tout ce qui n’existe pas, comment peux-tu te baser dessus afin d’exister dans ce continuum irréel ? Si rien n’est vrai mais que pourtant, toutes tes pensées assurent pourtant cette perception, tu ne peux que voir ce qui n’existe pas et donc tu ne peux que t’y perdre.

Comment se retrouver là-dedans, si sans cesse nous nous perdons dans nos pensées ? Où sommes-nous ? Que sommes-nous ? Sommes-nous nos pensées ? Sommes-nous nos croyances ? Sommes-nous autre chose que ce dont nous n’avons pas encore conscience ?

Prenons déjà conscience de ce que nous ne sommes pas, pour établir un nouveau cadre et de nouvelles limites, non pas pour nous contraindre mais pour nous extraire de ce monde de limite. Dans ce monde, nous avons cru être nos pensées et donc nos croyances. C’est à travers toutes ces limites mentales, psychologiques que nous sommes manipulés.

Si nous prenons conscience que nous ne sommes pas nos pensées, que nous ne sommes pas nos croyances, et donc que nous ne sommes pas le personnage dans notre tête, nous ne sommes plus obligées de suivre sa voie/voix. De cette manière, nous créons en nous-mêmes un espace et donc un moyen pour qu’à travers notre propre expérience de soi, nous ayons la capacité de commencer à ne plus suivre cette voie/voix de manière automatique.

Première limite ! Ici, ce n’est pas une limite pour nous manipuler mais bien pour nous protéger ! Les limites peuvent être utiles quand elles sont utilisées en toute conscience.

Il est important de comprendre que la conscience agit sur différentes strates vibratoires de la réalité. Notre conscience, à travers ces croyances et pensées, se trouve être au plus bas de l’échelle énergétique et donc vibratoire de la réalité. À ce niveau, la conscience a accès aux niveaux vibratoires où se trouvent toutes les émotions les plus déstabilisantes comme la peur, la culpabilité, la honte, la haine, la rancœur, la colère, la critique.

Il est important de bien prendre conscience de cette échelle émotionnelle. De la visualiser, de la conscientiser afin de faire apparaitre à sa conscience tous les étages de la conscience, et de ce qu’elle ressent afin de bien percevoir à quel niveau elle se trouve. Cette prise de conscience permet de faire apparaitre à son esprit que l’on ne vit pas qu’extérieurement et donc que ce monde horizontal est une limite à ce qui le dépasse. Tout au contraire, la réalité authentique est à l’intérieur et elle œuvre verticalement, allant de haut en bas, à travers ce qu’elle ressent, par le biais de toutes ses strates vibratoires.

Ressentir devient ici essentiel, vital même pour comprendre vibratoirement où l’on se trouve. Et permettre ainsi à la conscience de faire apparaitre une cartographie intérieure et donc vibratoire de la réalité de l’être. Tout cela va à l’encontre de ce que l’on perçoit sans cesse car tout est fait pour nous cacher cette réalité intérieure.

Elle nous est cachée et donc occulte, car c’est dans ses dimensions de la conscience que la manipulation s’opère. C’est à travers l’océan mental, au niveau vibratoire le plus bas de l’expérience de l’être, que la perception nous est transférée à travers notre voie/voix mentale. C’est à ce niveau que l’on est interféré, parasité, manipulé sournoisement.

Quand on perçoit que ce que l’on nous dit intérieurement n’est pas en provenance de notre être réel mais d’êtres qui sont là pour contrôler notre perception afin de nous y enfermer dedans, on s’éveille. Tout ce stratagème est possible en induisant et en générant sans cesse des réactions émotionnelles, puisque c’est un système de prédation énergétique. Ainsi, on ne peut plus se percevoir comme libre mais comme incarcéré dans la pire des prisons multidimensionnelles et pour cela, on ne peut que se réveiller hagard, désorienté, désappointé.

Alors, à ce moment même de prise de conscience, on s’éveille de ce cauchemar infernal !

Peut-on voir au-delà des contrôleurs de la perception ? Quand on prend conscience des flux irréels, artificiels qui remplissent notre conscience, alors on commence à se battre contre cette voix/voie afin de ne plus la prendre pour soi, mais de la rendre pour ce qu’elle est : soit étrangère à notre réalité.

Qu’y a-t-il derrière tout ce que l’on nous montre ? Il y a le monde réel, authentique où apparaissent à notre conscience tous les contrôleurs et manipulateurs de la réalité. Une fois que l’on prend conscience de ce qu’ils induisent dans notre esprit, on est armé pour ne plus se laisser faire.

Notre arme la plus terrible est ce que l’on ressent ! C’est à travers ce que l’on ressent que l’on fait apparaitre à notre esprit toute la réalité vibratoire qu’ils voulaient nous cacher. Une fois que l’on comprend l’importance de ce que l’on ressent, notre sensation commence à prendre le dessus sur ce que l’on pense.

Ce que l’on pense est la voie/voix par laquelle ils peuvent nous manipuler. En revanche, ce que l’on ressent est la voie par laquelle on fait émerger ce qui est réel et authentique car on s’ouvre aux autres dimensions de l’être, qui sont porteuses de notre libération.

Sans perception peut-on finalement voir ? Sans perception, sans attentes et donc sans voix mentale, qui interprètent et qui permettent de comprendre ce que l’on voit, il est possible de voir. Ce « voir » est même essentiel à expérimenter car il permet de s’ouvrir à des dimensions de l’être qui se situent bien plus haut vibratoirement que tout ce que l’on connait.

Sans perception, y a-t-il encore des contrôleurs ? Sans perception, sans pensées, dans le vide de l’être, et donc dans son expérience la plus concrète, il n’y a plus de contrôleurs, puisque c’est la vie qui œuvre en nous et nous permet de nous ouvrir à elle.

Sans contrôleurs, que se passe-t-il ? Sans contrôleur, sans voix mentale, sans construction illusoire psychologique, il reste alors l’expérience de l’être, totale et infinie.

C’est une expérience où la vie prend les rennes de notre existence et plus le mental.

La vie nous guide à travers son expérience, vers la réintégration totale et unitaire de ce que nous sommes tous :

INFINI, UN, PRÉSENT, CONSCIENT et surtout en JOIE, en PAIX et en AMOUR DE TOUT.

Car nous redevenons de purs enfants innocents, vivant dans la conscience du tout, en chacun de nous,

le voyant en chaque personne, conscience, entité que nous rencontrons

et dont nous partageons tous sa merveilleuse aventure

de redécouverte de SOI.