Contextualiser la cause

Contextualiser la cause

Sans la compréhension de la relation qui existe entre le contexte qui se trouve en vous et l’expérience à laquelle vous participez, vous ne pourrez entrevoir comment s’articule l’axe de votre réalité. Tout est axé en rapport avec les différents contextes qu’il y a en vous et vous permettent ainsi d’évoluer verticalement sur l’axe de votre être réel.

Le premier contexte que vous apprenez à trouver en vous, est un espace mental dans lequel vous fabriquez votre propre vision du monde. Cette vision est une structure mentale qui vous permet d’œuvrer en conscience totale ou partielle dans cette tranche de réalité.

Cette tranche de réalité est expérimentale seulement parce qu’en vous, vous en portez le contexte et donc sa possible interprétation. Le contexte est toujours le diapason de ce que vous pouvez vivre parce que finalement, il a du sens pour vous et il vous permet à travers ce sens, de pouvoir y évoluer.

À hauteur de l’axe de votre être, d’autres contextes existent en bas comme en haut, permettant d’interpréter différemment l’expérience de votre réalité. Ainsi, tant que vous resterez ancrer verticalement dans la tranche d’expérience de votre réalité, vous ne pourrez interpréter autrement ce que vous vivez et donc vous ne pourrez vivre des expériences différentes dans votre réalité extérieure.

Seul le changement de contexte et donc de vision et d’interprétation peut vous amener à vivre d’autres tranches de réalité, car elles sont toujours au diapason de ce que vous pouvez comprendre intérieurement. La compréhension authentique est l’ascenseur qui permet de changer d’étage sur l’axe de votre réalité authentique.

Il y a une autre compréhension qui est juste intellectuelle et donc essentiellement mentale. Celle-ci permet d’expérimenter seulement à l’intérieur de la tranche horizontale de notre existence. Comprendre la différence entre les deux, c’est se donner la possibilité de pouvoir se mouvoir sur l’axe essentiel de sa vie réelle et non plus sur l’horizon illusoire de notre réalité mentale dans laquelle nous sommes trop souvent enfermés.

Qui peut comprendre cela, peut alors changer en lui tout le contexte de sa perception et s’ouvrir alors à de nouvelles perceptives et expériences qui seront de plus en plus enrichissantes. Ainsi, riche d’une nouvelle vision de ce monde, de nouvelles expériences arriveront afin de continuer à faire évoluer le contexte de sa compréhension et ‘in fine’, l’évolution de sa  progression verticale.

Le contexte devient ainsi le terrain dans lequel germe sans cesse l’expérience. Ce terrain mental et émotionnel est la base de toute expérience. Comprendre les processus du terrain, c’est comprendre, d’une manière imagée, le champ infini quantique où tout est expérimentable, à partir du moment où l’on perçoit comment, voire réellement. Tout ce que l’on croit, on le voit toujours finalement.

On pourrait le dire autrement pour qu’il soit plus intelligible, tout ce que l’on comprend de notre réalité, nous pouvons en faire l’expérience, tout ce que nous pouvons ressentir de cette expérience, appelle sans cesse cette expérience. Ainsi la compréhension sert de support à ce que l’on ressent et ce que l’on ressent est le germe de ce que l’on va vivre.

Si on a plus conscience de ce que l’on ressent, on ne peut comprendre pourquoi on le ressent. Si on ne peut comprendre pourquoi on le ressent, alors on peut, à force, ne plus savoir ni ce que l’on ressent, ni pourquoi on le ressent et s’enfermer alors dans une tanche de réalité.

Comme nous sommes devenus finalement insensibles, nous ne pourrons jamais comprendre ce que nous vivons et nous resterons alors enfermés dans un contexte insensé où les seules portes de sorties ne pourront être trouvés puisqu’il nous est impossible de pouvoir simplement sentir ce qu’il y a en nous. La boucle est bouclée et l’être tournera à jamais en rond dans tout ce qu’il ne peut plus comprendre. Comme il s’est laissé couper les ailes de sa sensibilité, tous les sens de sa compréhension authentique ont finalement été annihilés.

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