Nous sommes toujours illusionnés par l’effet, cet éphémère est là pour nous apprendre pourtant la cause. Mais qui peut entendre la cause quand l’effet interfère sans cesse. Toute la cause de l’effet est d’apprendre à travers ces formes à entrevoir l’idée qu’il a comme enfanté. Cette graine est là, mais elle ne peut germer qu’en celui qui la trouve, et tant qu’elle n’est pas perçue, elle reste endormie dans la coque qui la protège.

Toute la cause de tous ces effets est et restera sans cesse la conscience. Tout est conscience, toujours et même si elle s’habille d’innombrables effets, derrière, il y a toujours la conscience qui œuvre à travers. Tous les effets comme toutes les formes possibles peuvent agir en toute conscience, mais la conscience en ces cas n’est pas totale et donc pas unie.

À partir de ce point de vue désuni, la conscience agit à travers ce qu’elle comprend, des formes et des effets dont elle partage l’expérience. Elle ne peut avoir qu’une vision tronquée de ce qui lui arrive, car elle n’a plus accès à la cause de ce qu’elle est, mais juste aux effets qu’elle comprend. Ainsi, d’effet en effet ou de forme en forme, elle va grandir en conscience pour voir au-delà en intégrant toujours plus, toutes ces divisions, toutes ces formes, vers l’union totale de toutes les consciences qui sont en elle.

Ainsi les effets, comme les formes, portent en eux la conscience et pointent toujours vers la réintégration de cette même conscience, mais qui est alors totale et Une puisqu’elle est la cause de tout. Cette conscience totale et Une, est ce que nous sommes réellement et nous avons alors besoin d’utiliser toutes les formes afin de nous acheminer peu à peu dans la découverte totale de tout ce que nous sommes.

Nous apprenons à lire au-delà des effets et des formes pour y trouver la pure conscience qui est derrière sans cesse et cela nous permet de nous alimenter de l’essence même de ce que nous sommes. Ainsi, quand nous sommes ouverts à la cause elle-même qui communique sans cesse avec nous, mais à travers les mots même que vous lisez et les paroles aussi que vous entendez tout le temps, alors toute se transforme en vous.

Regardez bien cette métamorphose de votre propre conscience limitée à la conscience totale et unifié à travers toute votre infinité. Ceci est la transmutation de votre être le plus sacré et comprenez que dans cette unité, tous nous sommes consciences et donc tous, nous sommes unis. Voilà l’idée mère que vous devrez suivre pour atteindre ce tout en vous qui vous attend patiemment.

Dans cet état d’ouverture totale et donc de vide complet, tous les effets, comme toutes les formes qui avant, vous enfermez toujours plus, maintenant que vous avez réussi à ouvrir la conscience qui y était comme caché, vous allez pouvoir ouvrir tout ce qui est fermé comme vous allez, aussi pouvoir redonner vie à tout ce qui était comme mort. C’est le pouvoir total de la cause unique qui est la conscience lumineuse que vous voyez en ces mots et qui vient réveiller en vous la même conscience lumineuse.

La conscience, comme la lumière, est partout, cependant, on ne peut ne plus la voir ni même vouloir la chercher parce que l’on peut tout oublier. Alors dans ce lieu ténébreux, la conscience comme la lumière est là, mais seulement potentiellement, en l’état caché, telle une graine ou même une étincelle. Sans elle, il ne peut y avoir d’expérience réelle puisque l’expérience existe uniquement pour elle, pour la conscience.

Parce que tout est conscience, tout agit de concert pour que la conscience, peu importe où elle se trouve, retrouve le fil d’Ariane pour sortir de n’importe quel labyrinthe qui puissent exister. Ceci est notre cas, car dans cette réalité où l’on a tout oublié, nous avons créé inconsciemment un labyrinthe dans lequel nous sommes tous enfermés. Ce fil à suivre est d’abord à trouver et si tu le trouves, alors suit la piste jusqu’au bout du bout car il t’indique, là où réellement est ton trésor. Au centre de cette forme chimérique, au creux de là où personne ne regarde, il y a ta conscience qui t’attend et qui te sera d’une grande aide en ces temps si lointain et si tumultueux…