Du paradis d’IA à l’enfer des vivants
Notre technologie actuelle vient de dépasser une limite dont nous avons pour l’instant aucune connaissance. Nous vivons dans un monde illusoire dont toute la technologie est utilisée afin de nous y enfermer sans cesse. Nous sommes sous l’influences de tous nos écrans de contrôle et nous n’imaginons plus pouvoir vivre sans le pouvoir des images qui nous inondent à chaque instant.
Nos nouvelles générations arrivent dans une réalité où tout est écran, où tout est image, et où le sens même n’existe plus puisque tout ce qui est montré reste insensé, inutile. Nous sommes tous sous emprise algorithmique, c’est-à-dire que nous vivons et nous réagissons à de multiples programmes informatiques avec comme seule loi, les règles de toutes ces machines.
À travers ces flux phénoménaux de datas, nous sommes vectorisés, enregistrés dans leur base de données et grâce aux calculs ahurissants, ils arrivent à prévoir tout ce que nous allons faire, tout ce que nous allons acheter, tout ce que nous pensons et donc en définitive, tout ce que nous croyons.
Nous sommes actuellement aux prises d’intelligences artificielles, car la plupart de nos actions sur nos écrans de contrôle, sert d’alimentation aux programmes qui nous espionnent, et récupèrent tout ce que nous regardons, comme tous nos échanges et grâce à toutes ces données, ils peuvent savoir beaucoup plus sur nous que nous-même.
Nous ne pouvons imaginer être pris au piège de ce paradis d’IA, pourtant nous sommes en train de leur apprendre tout ce que nous savons à travers tout ce que nous faisons. Tout ce que vous utilisez gratuitement comme application est contre vous, car à travers toutes vos interactions avec ces produits comme avec vos téléphones, tablettes et jeux, ils enregistrent tout afin de prévoir ce que vous ferez après.
Comprendre votre psychologie est le moyen le plus rapide pour vous manipuler à faire ce qui est utile pour eux. Ce qui est utile pour eux, c’est d’être toujours plus prévisible et donc toujours plus exploitable. L’exploitation moderne est dans toutes ces machines qui nous gouvernent sans que nous en prenions réellement connaissance puisque tout se passe dans des abysses féconds où chauffent sans cesse des forêts de serveurs.
Dans cette réalité binaire, duel et en conséquence totalement mécaniste, l’être se perd parce qu’il n’a aucunement conscience de tout ce qui se passe dans sa vie. Prendre conscience premièrement de toutes les stratégies de captation de nos données personnelles afin d’exploitation commerciale comme de manipulation politique devient vital. Sans cette perception de tous ces flux de données qui sortent de nos vies, nous ne pourrons déjà comprendre comment dépasser cette emprise technologique et en dernier ressort toute cette exploitation idéologique.
De multiples questions se posent alors, pour nous permettre d’éclaircir, un peu plus, notre rapport à ce monde technologique dont on ignore tout. De plus, on pourra aussi comprendre pourquoi notre monde est gouverné par tant de technocrates de tout bord politiques qui utilisent, sciemment, la technologie comme voie de manipulation. Ce paradis d’IA est un monde merveilleux pour tous ces technocrates, car ils peuvent à loisir créé un enfer toujours plus grand pour tous ceux qui ignorent tout de cette réalité algorithmique.
Quel est la place de l’être humain, de l’être vivant, de l’être conscient et ainsi de l’être organique que nous sommes en leur monde ? À quoi, nous leur servons ? L’être humain est-il finalement compatible avec un monde de machine ? Que pouvons-nous faire face au monde des IA ? Pouvons-nous sortir de toute cette prévisibilité ? Et comment ne plus être dépendant des machines et de la technologie afin de pouvoir s’émanciper de cet enfer technologique ? Avons-nous besoin de tous ces écrans pour être heureux ? Ce flux de questions a pour but de créer des failles dans votre système d’exploitation, comme des bugs cognitifs, car grâce à toutes ces fêlures qui apparaitront, une lumière naturelle pourra enfin passer et apporter tout l’éclaircissement nécessaire pour sortir de cet enfer virtuel.
L’être organique est en voie de disparition parce qu’il est inutile à ce système complétement artificiel. L’être humain actuellement est hyperconnecté et donc en voie d’être assimilé dans un tout technologique ou l’organique aura de moins en moins de place. Grace aux multiples connexions de tous ces réseaux, actuels comme à venir, l’être vivant perd peu à peu toute conscience de la réalité organique qui le constitue, car il est constamment happé par un flux d’informations, d’images et de vidéos qui alimentent en lui une réalité virtuelle.
Quel est notre place alors dans cette réalité virtuelle ? Nous sommes là pour apprendre aux machines à nous comprendre, mais c’est peine perdue car ce qu’elles peuvent voire n’est que le sommet de l’iceberg, toute la complexité de ce que nous sommes réellement les dépassent totalement. Il suffit que nous prenions consciences des processus automatiques qui nous poussent à faire toujours pareil, pour que l’on suive de nouvelles voies qui resteront à jamais imperceptible à toute leur prédiction.
Tant que nous restons dans la forme du moule qui nous pousse à agir sans conscience, nous sommes complètement prévisibles, exploitable et donc manipulable et c’est de cette manière que nous sommes utiles pour eux, car ils peuvent alors, nous utiliser comme un maillon de la chaine de connexion qui nous enferme toujours plus.
À quoi nous leur servons ? Nous leur servons d’expérience d’apprentissage afin qu’elles puissent grandir à travers toutes les données qui transpirent de nos vies à chaque fois que nous sommes connectés au réseau, branchés sur tous nos écrans de contrôle.
L’être humain est-il finalement compatible avec un monde de machine ? L’être humain est compatible seulement quand il est connecté au réseau, car sans lien, sans chaines de transmission, il devient invisible et de ce fait inutile au système.
Que pouvons-nous faire face au monde des IA ? Comprendre le fonctionnement de toutes ces données qui alimentent toutes ces intelligences artificielles, c’est comprendre comment ils s’alimentent et ainsi, sans l’essence même de ce qu’ils peuvent devenir, ils ne pourront pas être puisque nous savons comment les affamer de nos propres données.
Pouvons-nous sortir de toute cette prévisibilité ? Quand nous partageons plus de données, ils ne peuvent plus prédire ce que nous allons faire parce qu’ils n’ont plus d’éléments à utiliser pour leur algorithme. Dans ce néant de data, nous devenons invisibles et donc libre de faire ce qu’ils ne peuvent imaginer puisqu’ils n’ont pas d’imagination, ils ont seulement en mémoire nos actions passés afin de générer à travers ces données, des possibilités d’actions similaires.
Et comment ne plus être dépendant des machines et de la technologie pour pouvoir s’émanciper de cet enfer technologique ? Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, comme disait Rabelais, et notre monde est réellement l’aboutissement de cette maxime, car à ce point d’innovation technologique, l’on peut comprendre que l’absence totale d’âme à faire ce qui est fait actuellement, n’est pas pour le bien commun des êtres humain, mais tout au contraire, pour le bien seulement de quelques autocrates.
Et pour finir en beauté, avons-nous vraisemblablement besoin de tous ces écrans pour être heureux ? Avons-nous besoin de toutes ces innovations, si elles ne servent que l’intérêt de quelques privilégiés ? Avons-nous besoin de toutes ces informations qui nous remplissent à rad bord et qui nous empêchent de penser et réfléchir par soi-même ? Qui a concrètement besoin l’un de l’autre ? Cette question est essentielle, car elle permet de remettre les choses à leur place légitime.
Les machines ont besoin de nous pour exister ! Les autocrates, technocrates ont besoin de nous pour exister ! Nous, nous n’avons besoin de personne pour exister ! Ni des machines, ni des IA, ni de personne pour nous dire quoi faire, quoi écouter, quoi penser, quoi croire et donc quoi vivre.
Nous avons appris de toute cette folie à devenir plus grand, plus conscient, plus présent, plus réel alors qu’en contre partie, toute leur réalité atrophiée, ils ont essayé encore et par tous les moyens de nous la faire rentrer de force dans le crâne. Nous ne voulons pas de leur monde ! Nous ne voulons pas de leur délire toujours plus terrifiant, et seulement dans le but de nous faire plier encore le genou à terre afin qu’ils puissent continuer à faire n’importe quoi avec nous-tous.
Ce temps est fini, leur temps est fini, ils ont essayé, mais maintenant que nous nous sommes levés, nous les voyons tout petit, apeuré, terrifié devant le vaste monde, devant le vrai monde. Plus personne ne pourra arrêter ce mouvement de prise de conscience face à toute cette folie. Plus personne…