Il n’y a plus rien à faire puisque tout est à être

Il n’y a plus rien à faire puisque tout est à être

Au-delà de tout ce que nous faisons tous les jours, existe, persiste, notre présence qui seule tient les rennes de notre expérience. Cette présence, cet être que nous sommes en puissance, nous ne pouvons pour l’instant seulement le comprendre à travers la grille de lecture que nous avons apprise de ce monde. Il est là sans cesse en nous puisqu’il est notre centre et à travers lui, on peut s’ouvrir à la plus grande de toutes les forces car il est le garant imperturbable de toute notre vérité face à ce monde totalement falsifié.

Cet être est de tout temps, au-delà de tout ce que l’on peut concevoir et se rapprocher de lui, c’est se rapprocher de son mode de fonctionnement afin de comprendre comment il œuvre à travers nous. Tout ce que j’écris, éclairent certaines pistes qui tendent vers sa réalité dans le but de mieux pouvoir le comprendre tout en nous comprenant aussi nous-même.

Au-delà de tout ce que nous faisons tous les jours, existe, persiste notre présence et cette présence sans cesse EST. Elle est tout et dans ce tout potentiel, nous, à travers notre propre vision, nous exprimons une façon d’être singulière afin de pouvoir l’expérimenter. Nous ne faisons que tester physiquement notre propre perception du monde puisque nous créons, à travers notre propre vision intérieure, la réalité extérieure.

Notre être est tout et dans ce tout, nous pouvons faire toutes les expériences que nous souhaitons, simplement en y pensant, car notre pensée est le rayon de création que nous utilisons afin de pouvoir gouter à travers nos sens, à toute cette réalité extérieure. Nous sommes là pour sentir en nous-même, l’expérience extérieure de tout ce que nous visualisons en nous. Dans cette perceptive, il n’y a rien de mauvais ou de bon puisqu’il y a seulement l’expérience à vivre.

Ceci est le contexte essentiel de notre être réel, par contre puisque nous ne sommes pas encore totalement en phase avec ce côté essentiel, nous restons encore enfermés dans l’illusion de nous prendre pour autre chose, parce que nous ne pouvons pour l’instant que faire l’expérience inconsciente de ce qui se trame en nous.

Il est important de comprendre notre réalité entièrement et pour cela il faut intégrer l’extérieur comme projection de notre propre intériorité mais cela reste assez compliqué à réaliser au départ et pourtant, c’est le seul moyen de pouvoir tendre vers tout ce que l’on est réellement.

Tout est UN mais nous n’arrivons pas encore à entrevoir tout ce que cela présuppose réellement afin de pouvoir vivre dans cette unité. Nous sommes ainsi parsemés, divisés et fragmentés par diverses strates de croyances qui expriment toutes une partie de notre réalité. Notre expérience devient alors le seul moyen que nous avons pour pouvoir réintégrer en notre être toutes les parties qui nous séparent.

Ainsi pour l’expliquer le plus directement possible, il n’y a plus rien à faire puisque tout est à être. Si tout est à être, il suffit de comprendre comment être pour que nous puissions entrevoir la dynamique même de création de notre monde extérieur.

Nous croyons que nous avons besoin de faire pour atteindre ou trouver ou vivre quelque chose alors que c’est tout l’inverse. C’est ce qu’il y a en nous qui crée ce que l’on va vivre extérieurement et ainsi, nous n’avons pas besoin de faire, mais juste de comprendre comment être pour attirer ce que nous voulons vivre. C’est là que le bât blesse puisqu’on nous a appris à vivre totalement à l’envers.

Dans l’envers de ce décor ou finalement tout est faux, nous nous débattons encore avec notre manière de vivre, car nous ne savons pas vivre autrement qu’avec toutes nos manières de faire qui nous pousse à agir pour l’idée seulement d’avoir ce que l’on désire.

Finalement, ce que je vous propose est de partir de tout ce que vous n’êtes pas à travers tous vos fonctionnements déviés et inversés afin de tendre vers tout ce que vous êtes. Pour cela, vous devez comprendre que vous ne pourrez le découvrir vraiment, si seulement vous arrivez à accepter l’idée que vous avez besoin de modifier tout votre fonctionnement de vie.

Comprenez-vous le dilemme ? Nous sommes tous faces à ce paradoxe et chacun fait comme il peut, ou du moins, il fait comme il peut déjà le comprendre. S’il commence à entrevoir cette différence, il va se sentir pousser à être un peu plus en phase avec sa réelle présence pour mieux entrevoir tout ce qui ne s’explique pas, mais qui peut s’apprendre tout de même, mais seulement en le vivant.

L’expérience est la clé, mais elle doit être sans cesse réorientée vers le centre de notre être, car sans son ancrage, nous pouvons facilement faire tout et n’importe quoi sans jamais en prendre réellement conscience. Notre conscience provient de cette présence, de cet être et apprendre à lui laisser de plus en plus de place tout en faisant moins, ou du moins en faisant en toute conscience ce que l’on fait, apporte alors tout un éclaircissement sur ce qui se passe objectivement en soi.

Comme tout se passe en soi, c’est là l’école réelle de la vie et s’y ouvrir, c’est se permettre de rencontrer notre seul et réel maître. Ce maître ultime n’est pas loin puisqu’il est en nous ! Il est de tout temps notre racine, notre sol, et finalement notre véritable père. Ce repère à découvrir est notre être réel, soit l’être de notre être, celui d’où l’on vient et aussi celui vers où l’on tend sans cesse même si on l’ignore.

Quand cela est compris, quand cela est intégré, cela devient notre Axe, notre Source et donc notre unique Voie vers le retour de Soi dans l’unité de notre vie. Ceci est la base et le comprendre, c’est commencé à apprendre là où plus aucun mensonge ne persiste. Dans ce contexte réel de la vie, tout devient clair puisque vrai et donc sans cesse authentique.

Le cercle est refermé, quand l’infini qui se vit dans le fini tout en étant sans cesse en retour vers son propre infini, s’expérimente en toute conscience par le jeu de l’un à travers toute forme. Du cercle au point, de la fermeture à l’ouverture, du plein au vide, du tout au rien, puis du rien au tout, tout ceci sont des images du processus que nous vivons tous. Tout est toujours lié et c’est à nous de pouvoir tout relié à nouveau afin de nous y retrouver toujours plus.

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