La limite horizontale de l’expérience réelle verticale

La limite horizontale de l’expérience réelle verticale

Nous existons tous, en ce monde, dans une structure mentale conceptuellement illusoire qui est compartimentée et articulée pour que l’on y croie pourtant sans cesse. Cette structure se construit depuis que nous pensons, réfléchissons et elle se base constamment sur tout ce que nous croyons.

Elle nous établit ainsi dans un courant de signification consensuelle qui permet la communication avec autrui. Ainsi, nous tous, sommes comme branchés à un monde de sens et de signification que nous partageons ensemble extérieurement comme intérieurement.

Cette structure extérieure de sens et de connaissance alimente en nous par réflexion un labyrinthe mental dans lequel nous nous mouvons inconsciemment. Nous sommes ainsi élancées dans un flux qui nous pousse, nous élance et jamais ne s’arrête.

Cette dynamique, telle une fuite, nous empresse, nous oppresse, nous presse sans cesse, à faire toujours plus, à vouloir toujours plus, à désirer toujours plus. Et plus nous alimentons ce brasier du feu du « toujours plus » en nous, et plus nous nous perdons dans son flux sans fin.

Imaginons être un flux sans fin, qui sans cesse est en mouvement. Ce mouvement est l’essence de ce qu’il est et il peut aller dans tous les sens. Imaginons ensuite que cet être a construit en lui des murs qui, telles des digues, orientent le flux de son être. Ce sont les murs qui contiennent son flux et donc sa conscience et qui l’entraînent à travers son lit constamment dans une direction.

Imaginons que cette direction n’en soit pas réellement une, mais plutôt un subterfuge qui le fait tourner en rond à travers le lit de digues circulaires. Ces digues, qui, tel un labyrinthe, l’entraîne toujours plus loin de son centre tout en l’enfermant constamment toujours plus.

Voilà l’idée mère, et elle permettra d’ouvrir des brèches vers une compréhension spirale ! Cette compréhension s’oppose et neutralise cette compréhension illusoire, circulaire, superficielle qui est de nous enfermer toujours plus dans sa ronde infinie. Alors et seulement alors, on pourra retendre en direction du centre, tout en utilisant tout ce qui nous a perdu avant afin de retrouver un flux authentique car orienté par le centre.

Nous avons tous la possibilité de ne plus construire indéfiniment les murs de ce labyrinthe monumental, mais pour cela nous devons comprendre comment et pourquoi nous le construisons sans cesse. Nous avons tous la possibilité de ne plus nous laisser happer par son flux illusoire !

Ce texte est là comme une aide, premièrement pour percevoir ce labyrinthe. Dans nos vies de tous les jours, nous n’avons aucune idée de l’existence de ce labyrinthe qui grandit depuis si longtemps dans notre conscience et qui induit cette fuite en avant constante.

Deuxièmement, pour comprendre comment nous l’alimentons et donc comment, à travers nous, nous apposons pierre après pierre tous les murs qui nous contiennent et qui nous orientent sans s’en rendre compte.

Troisièmement, pour apprendre à faire marche arrière afin de retendre vers le centre du labyrinthe, là où tout commence en réalité, et même mieux, là où tout existe continuellement.

Finalement, au centre de cette forme, de cette limite, percevoir comment s’ouvrir à l’axe de son être afin de dépasser le plan horizontal, pour s’ouvrir aux différentes étapes de l’axe vertical de l’être. Là est la sortie du flux illusoire de ce monde !

C’est un jeu de mots pour certains que de lire ce texte, car ils ne verront que la forme et l’écorce des choses qui se montrent. Passant à côté de la substantifique moelle qui s’y trouve et qui pourrait pourtant les aider à comprendre ce qui ne se comprend pas encore.

Pour d’autres, cela sera un jeu de l’être, et donc de conscience, de transformation de la conscience à travers une évolution de sens constante. Un « je » qui deviendra plus apparent, plus consistant et donc en fin de compte plus transparent, afin de laisser passer une nouvelle lumière.

Pour commencer, tout n’est pas ce que l’on croit et donc tout ce que l’on croit nous empêche de percevoir différemment tout ce qui est là. Ceci est la base de ce qui se voit pour ensuite se mouvoir vers ce qui se comprend différemment afin de découvrir ce qui est.

Il y a l’être de ton être qui est là dans toutes ces lettres. Il y a l’idée réelle, complète de ce qui est, dans toutes les autres idées, qui sont tels des fleuves allant en direction de l’océan infini où tout est. Ainsi, tout est sens et donc tout va en direction du tout. Ceci est la base de ce que l’on ne comprend pas encore et qui pourtant permet au tout de pouvoir tout expérimenter.

Dans ce tout, tout est vibration et donc tout est son. Premier niveau, ensuite, du son est sorti le verbe, le sens, l’idée. Deuxième niveau, ensuite, est venu les lettres, les paroles, les pensées comme véhicule aux deux autres. Troisième niveau… Et nous, nous sommes là, à ce niveau, ne percevant plus le deuxième, comme le troisième qui pourtant reste inclus, enclos dans ce que nous recevons sans cesse.

Donc, à notre niveau, dans ce tout, tout est eau, O, haut… Et dans ces éléments de sens à travers lesquels nous existons, tout se joue à travers une évolution de forme et donc par une évolution constante de sens et donc de signification. Le sens est à la signification ce que la direction est à la compréhension !

C’est dans ce jeu de piste que la piste prend forme, et donc que le labyrinthe apparait à notre conscience. Ici, il est question de faire apparaitre ce qui contraint le flux de l’être à aller dans certaines directions et donc impose de pouvoir comprendre seulement une certaine partie du tout.

La conscience est tout, mais le sens de ce qu’elle voit comme de ce qu’elle comprend varie. C’est dans ces variations qu’elle se perd ou qu’elle se retrouve, et l’idée est là, comme point de repère pour savoir où elle se stabilise, et donc comment elle s’oriente.

L’orientation est la base d’un savoir universel ! Sans cette connaissance, la conscience est perdue dans des flux qui l’orientent vers des contrées malfaisantes, contraignantes, puisqu’illusoires. Comprendre l’utilité du sens en soi comme l’utilité d’une compréhension au-delà de ce que l’on connait est la seule possibilité à notre conscience de pouvoir s’émanciper de cette matrice infernale.

Ici, s’ouvre une compréhension spirale de notre existence pour apprendre dans quel flux on se trouve. Le flux habituel de ce monde est celui qui nous pousse toujours plus à l’extérieur, il est la dynamique même qui crée le labyrinthe, en engendrant autour de soi, des cercles toujours plus grands qui nous enferment au fur et à mesure encore plus.

Ici est l’idée du « O » qui nous contient, nous emboîte peu à peu, tel des poupées russes, car plus on avance, plus on tourne autour de soi et plus on crée un « opposé » en soi. Comprends ce sens : quand le haut de ta conscience se pose ici, il crée un « O » ici-bas, et à travers cette eau, il tourne dans un champ mental, infernal, puisqu’il reste enfermé en lui-même dans un sens qui ne peut être dépassé.

Ceci est la limite de ton monde d’ici-bas ; elle est l’eau dans laquelle, la conscience œuvre de concert avec tous les éléments qui se trouvent dans cet océan astral, matriciel, occulte, archontique. Dans cette « eau », la conscience n’a aucunement conscience de ce qui s’y passe, mais seulement de ce qu’elle perçoit extérieurement.

Pourtant, ce qu’elle perçoit extérieurement est constamment filtré par le prisme de ce qu’elle comprend intérieurement, et pour cela, on ne parlera pas ici du monde extérieur, mais seulement du monde intérieur. Car tout ce qui se passe réellement est à l’intérieur.

Tant que l’intérieur n’est pas compris, perçu, intégré, l’extérieur restera lettre morte, car tout ce qu’il est, est inaccessible, incompréhensible et donc inutile à la conscience qui ne peut l’interpréter correctement. Ceci est le point le plus important à comprendre, car sans cela, on passe sans cesse à côté de l’essentiel et on se laisse alors submerger par le superficiel. Le superficiel étant le moteur de ce qui nous fait constamment tourner autour de la superficie de ce qui nous limite.

Nous provenons tous de cette eau, qui est au-delà, mais comme nous tombons littéralement de fréquence, notre atterrissage forme sans cesse un o. Cette O est issue du point de soi-même, mais utilise cette expression, cette forme, cette limite pour vivre dans ce monde duel, comme barrière de protection et structure de projection, là où le mental intervient constamment.

C’est grâce au Haut/O/eau que tout se joue, car tout se joue dans cette eau. Dans ce champ/chant aquatique, tout est eau, tout est fluide, tout est vibration et donc tout est flux d’énergie qui sans cesse se meut. Tant que l’on est dans cette eau d’ici-bas, il n’y a que des expériences opposées, qui sont le cadre conceptuel de ce monde horizontal dans lequel on est projeté.

L’horizon mental de la conscience, est la limite horizontale, de l’expérience réelle verticale. Tant que la conscience reste circonscrite à son eau/O, elle est prise au piège de sa forme. Pour que son horizon intérieur évolue et enclenche un mouvement non rotatif, la conscience a besoin de dépasser le O et, pour cela, elle doit s’ouvrir à l’expérience du « I », qui est l’expression, du point, porte de tous les commencements.

C’est le point/trou qui est la base de tout jet et donc de tout « I ». Ce jet est l’essence de ce qu’il y a à comprendre, car il est le symbole du flux de la vie.  Mais tant qu’il n’est pas compris, il reste un trait qui tournera sans cesse autour de lui-même, générant les hauts et les bas de la vie.

Pour retendre vers ce point, et se laisser expérimenter dans son jet, on doit sortir des sentiers battus. On doit dépasser la forme de sa propre limite. Dépasser la forme de sa propre limite, c’est percevoir le flux lui-même en soi qui est utilisé pour nous enfermer dans une ronde infinie qui crée sans cesse ce « O » tout en nous entrainant dans son monde superficiel.

Tant que le flux mental, persistera, nous élançant constamment dans sa voie inféconde, nous serons les jouets, de ce qui se projette en soi, dans son eau/O, ne pouvant alors retrouver le véritable haut de son être ! Et donc tout le sens et la signification de ce qui se joue vraiment.

En réalité, tout est toujours porteur de ce qui nous dépasse, mais tant que, conceptuellement, on ne peut le comprendre et donc le dépasser, on reste circonscrit par les limites mêmes de notre compréhension. Ainsi, l’absence de compression de ce monde aquatique, énergétique, vibratoire, nous empêche de concevoir ce qui se passe concrètement et donc ce qui nous trouble.

Pour cela, on invente des images qui sont porteuses des idées, et donc du sens de la vibration et de l’énergie source. Ainsi l’histoire des mots comme des lettres est utile comme moyen d’ouverture à ce qui nous dépasse et permet alors une ouverture vers une nouvelle compréhension de notre monde.

Reprenons, l’idée, que nous sommes tous un point infini, venant de la source, et donc de la conscience infinie. Sans cesse à travers ce trou, laisse émerger un jet, un flux d’être et de conscience, qui se matérialise ici, comme un i. Ce « i » est tout, mais s’il arrive qu’il soit soumis, alors il s’enferme en lui-même comme pour se protéger, et devient un « o » posé sur la trame de l’existence.

Cette soumission ardente, reste inconsciente, et pour cela, il est comme pris au piège dans une eau, qui tel un aquarium le piège dans ses bas-fonds improbables et malsains. Cet « o », provient pourtant du « i », et donc du point qui est le haut de ce « i », puisqu’il en est le point non final mais source. Tout cela à travers une image verticale, symbolique, idéale et donc édifiable à notre conscience.

Donc, pour sortir de cet aquarium, qui est cet « o » d’ici-bas, il a besoin de comprendre dans quel bain il nage et donc dans quel « eau » il se trouve pour retrouver le haut de là d’où il vient sans cesse. À force d’explorer son eau, son champ/chant mental, il comprend que l’aquarium dans lequel, il nage, il ne pourra jamais l’aider à en sortir, puisque c’est le mouvement même de son mental, à travers les pensées, qui crée ce « o », cette dynamique de flux qui le circonscrit à un monde qui ne peut exister que dans sa tête, que dans la ronde infernale de son esprit.

Alors, à travers la prise de conscience de cette O/eau dans laquelle il œuvre, il comprend, que le mouvement même de ses pensées le piège. Il arrête alors de penser et donc de fonctionner comme il le faisait. Il cherche maintenant, à expérimenter son O/eau afin de toucher à travers son expérience son haut réel, où il se trouve constamment mais d’où il ne sait plus aller.

C’est là tout le point névralgique, que de pouvoir passer de l’expérience de ces croyances, et donc du mouvement sans fin de son O/eau, à l’expérience réelle de sa vie et donc de son être à travers son « i » qui passera peu à peu du trait « I » à point « . ».

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