L’enfer est un enfermement qui s’ignore !

L’enfer est un enfermement qui s’ignore !

Apprendre à voir le monde tel qu’il est afin de pouvoir s’en détacher ! Percevoir le monde comme n’étant pas notre monde dans le but de pouvoir l’intégrer, le digérer et donc le transformer. Si on n’arrive pas à faire cela, alors le monde nous intègre dans sa trame et nous digère dans sa voie. Il n’y a pas de demi-mesure, il y a soit la mesure du monde, soit notre propre mesure.

Tout est fait pour nous enfermer dans sa trame afin de nous engloutir dans tout son mouvement dérisoire. Ce monde cauchemardesque, nous le vivons en pleine face et tant que nous le prendrons pour réel, il pourra sans cesse nous atteindre puisqu’il sera constamment la mesure de notre réalité.

Mais comment apprendre à voir le monde tel qu’il est pour pouvoir s’en détacher ? Il est important de comprendre que nous sommes attachés à lui. Notre attachement provient simplement du fait que nous le validons, que nous l’acceptons et donc que nous l’exprimons sans cesse à travers notre propre vision intérieure.

Tant que nous serons attachés à cette perception intérieure et mentale, nous ne pourrons nous en détacher, puisque son attachement, son emprise et donc son influence, provient de l’acceptation de cette vision consensuelle du monde que l’on nous montre.

Tout est réalisé dans ce monde pour que cette réalité monochrome ne puisse jamais changer de couleur, de saveur et donc de forme. Prisonnier de cette forme, goutant sans cesse cette saveur insipide et voyant les êtres uniformes, formatés, ligotés, et donc totalement enfermés intérieurement, allant toujours dans la même direction, dans cette projection intérieure qui les leurre toujours plus.

Dans cette projection incessante, il n’y a que très peu de place pour autre chose, car cette autre chose sonnerait, inexorablement, la fin du système. Cette autre chose, pourtant, est la voie pour voir autrement et donc pour vivre autre chose.

Finalement, dans cette trame carcérale, nous ne sommes que des outils qui rêvent pour engendrer sans cesse la prison dans laquelle nous nous enfermons dedans. C’est nous-mêmes qui rêvons de ce cauchemar, mais toute la trame de ce cauchemar ne provient jamais, hélas, de nous. C’est tout le nœud du problème de notre existence…

puisqu’elle est insérée devant notre regard intérieur afin que notre propre lumière la projette dans notre monde extérieur.

Nous ne sommes que des projecteurs inconscients, qui ne savent pas encore, qu’ils sont totalement capables de créer leur propre trame, leurs propres bobines et donc leurs propres histoires, dans lesquels, ils pourraient projeter tant de meilleurs mondes afin de pouvoir y vivres de meilleures manières que tout ce que nous vivons actuellement.

Nous avons été formatés pour n’être que cela et donc notre incapacité à créer nous enferme dans une position passive, où nous sommes devenus, par la force des choses, à n’être que de simples spectateurs ! Et pire, sans jamais pouvoir comprendre que nous pouvons tout autant être les auteurs de notre expérience d’ici-bas, comme les acteurs, les metteurs en scènes, les producteurs…

Comment expliquer, avec des mots simples, que l’être humain est enfermé dans son propre piège perceptuel ?

Il ne perçoit que sa prison et comme il ne comprend pas son incarcération intérieure, il se croit libre de vivre dans une réalité où il ne pourra jamais l’être puisque l’essence de son monde est un enfermement sempiternel.

C’est l’enfer lui-même qu’il projette à chaque instant, mais comme il n’arrive pas à comprendre

au-delà de ce qu’on lui donne à comprendre,

il est enfermé à jamais à ne pouvoir comprendre au-delà de tout ce qu’il reçoit.

Ainsi, dans ce monde, il n’y a plus de place pour le rêve. Il y a seulement le rêve du système qui remplace, sans cesse, tous nos propres rêves.

Il y a seulement la perception de la trame du système qui s’interfère sans cesse devant notre regard intérieur

et que notre lumière infinie projette sur les parois de ce monde.

Pourtant, ce rêve incessant est le pire de tous les cauchemars, mais comme tout ce que l’on reçoit nous en dit tout le contraire, alors on imagine vivre dans le meilleur des mondes. C’est cela toute l’inversion de ce monde !

Dans sa trame carcérale, nous ne sommes que des outils qui rêvent pour lui, pour sa création, pour sa gestation et donc finalement pour l’alimentation de toute cette réalité onirique, chimérique. Nous sommes finalement devenus cette chimère qui erre dans un songe dont les images et les histoires qu’il reçoit lui montrent sans cesse toute leur inversion afin que jamais il ne puisse découvrir l’envers du décor et donc tout ce qui se cache derrière.

Comment vouloir tirer les rideaux illusoires de son monde quand il persuadait que son monde est la chose la plus réelle et authentique qui soit ? C’est impossible ! Là est la triste réalité de ce monde carcéral !

L’enfer est un enfermement qui s’ignore !

Qui le comprend, alors,

pourra apprendre à tirer le rideau illusoire de tout ce qu’on lui montre

pour aller voir

tout ce qui se cache derrière.

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