Les réalités innommables
Nous ne pouvons pas nommer ce que nous ne connaissons pas. Nous ne pouvons pas comprendre ce que l’on ne peut nommer et pourtant nous avons besoin de comprendre ce qui reste innommable puisque si on s’arrête seulement là, on ne pourra jamais espérer sortir du labyrinthe infernal dans lequel nous sommes tous pris au piège.
Comme nous sommes enfermés dans une réalité paradoxale, tout ce que l’on nomme, comme tout ce que l’on comprend, nous est finalement inutile si ce n’est pour nous perdre dans le déploiement de ce même paradoxe. C’est le but de ce jeu que de créer tout ce qui n’existe pas afin de pouvoir y être contenu ensuite puisque tant que l’on y croit, on reste circonscrit aux influences falsifiées de cette réalité paradoxale.
Ici, en ce point présent, en cet espace collectif, je vous partage, tout ce que l’on ne peut pas comprendre normalement. Mais on peut y parvenir quand même, en allant expérimenter ce qui ne s’expérimente plus. Je suis désolé d’écrire de manière paradoxale, mais c’est le seul moyen pour parvenir à établir une certaine base de compréhension pour aller plus loin ensuite.
C’est tout mon but que de vous pointer du doigt, des réalités qui ne se montrent pas et qui pourtant sont de celles d’où tout part et d’où l’illusion prend forme. L’illusion est le prétexte pour nous enfermer et voir ce qui va nous arriver ensuite. Ce qui nous enferme est la matrice artificielle qui parasite de l’intérieur tous les êtres des mondes qui y sont comme emboités.
Nous vivons dans de multiples réalités dont nous n’avons pas conscience. Ces réalités sont en nous et même si nous n’en avons pas conscience, elles œuvrent continuellement en nous. Prendre conscience de ces réalités en nous-même est le seul moyen de pouvoir sortir de toutes ces boites et formes qui nous contiennent.
Même si nous n’avons pas les mots pour comprendre toutes ces réalités, nous avons quand même une base conceptuelle qui peut nous permettre à travers certaines images de nous aiguillonner sur tout ce qui nous dépasse. Il faut bien comprendre que ce qui nous dépasse a une influence sur nous seulement parce que nous ignorons tout de ce qui nous dépasse. Une fois que nous comprenons ce tout en nous, plus rien ne peut alors nous dépasser, puisque nous sommes arrivés à nous hisser et nous mettre à la même hauteur de vu et donc de compréhension de ce qu’il y a en nous.
Une fois que l’on comprend ce qui se passe en soi, on retrouve naturellement toutes nos capacités pour sortir du siège infernal dans lequel on se trouve. Donc toutes ces réalités innommables ont pouvoir sur nous seulement parce que nous ne savons rien de ce qui s’y passe et ainsi, on peut comprendre facilement pourquoi nous ne connaissons rien de nous.
Ces réalités sont là dans notre for intérieur et comme nous sommes multidimensionnels, des êtres œuvrent à travers ces réalités et donc à travers notre for intérieur. Ils représentent ce tout qui nous dépasse et nous manipule depuis toute notre intériorité. Comme ils savent très bien comment nous fonctionnons, ils ont alors sur nous une mainmise totale puisque c’est eux qui œuvrent dans les coulisses de nos êtres et qui restent non accessibles pour l’instant à notre conscience.
Nous sommes multiples, puisqu’en nous, nous avons du monde qui nous habitent. Nous sommes aussi multidimensionnels, c’est-à-dire qu’en nous, nous avons comme une superposition de dimensions ou d’univers qui nous constituent. Ce sont comme des boites dans lesquelles nous œuvrons sans réellement nous en rendre compte, puisque consciemment, nous avons accès qu’aux dimensions mentales, émotionnelles et finalement énergétiques.
Ces dimensions en nous sont là pour nous permettre d’expérimenter à différents niveaux notre existence d’ici-bas. Tant que nous restons ancrés dans la réalité mentale, nous sommes totalement exploitables par tout ce qui nous parasite puisque c’est dans ce plan-là qu’ils nous soufflent tout ce que l’on entend. Tend que nous les prendrons pour nos voix intérieures, nous serons finalement totalement manipulables.
C’est quand nous comprenons que cette réalité intérieure est piratable que nous commençons à prendre du recul sur tout ce qui se passe au niveau mental. Sommes-nous tous piratés ? Oui complètement ! Moi aussi, mais à la différence, c’est que j’en ai totalement conscience et donc je peux, si je veux, ne pas suivre ce qui m’est dit ou même simplement discuter avec toutes ces entités.
Imaginer que vous pouvez vous focaliser sur ce qui vous parasite à l’intérieur de vous. Une fois que vous êtes focalisé sur l’une d’entre elles, vous pouvez la sentir, la voire même parfois et ça, elles n’aiment pas du tout se laisser apercevoir, car elles deviennent tout d’un coup totalement faillibles.
Il y a plusieurs niveaux de parasitage, en général, l’être humain possède en lui, trois niveaux. Ainsi, nous pouvons aussi nous câbler sur ce qui parasite notre parasite et sentir et voir ce que c’est. C’est en général, à ce niveau ou plus bas que l’on retrouve l’influence de la matrice infernale.
À ce niveau de noirceur et de terreur, existe un courant qui est comme l’essence de ce monde inversé et il est là pour abreuver la majorité des êtres de notre monde. C’est à ce niveau que l’enfer règne en maitre, car ils exploitent la majorité des êtres à travers une prédation sans cesse généralisée grâce à la soumission d’entités qui sont l’outil d’un parasitage continu.
Ce niveau si sombre ne provient pas de notre réalité, mais il en est l’origine de la réalité elle-même, dans laquelle nous sommes tous enfermés. Toutes ces réalités innommables sont le jeu d’artifice d’êtres incommensurables et ce sont eux qui utilisent et qui alimentent cette matrice infernale. Ils jouent, à travers leurs conceptions bien à eux, avec toutes nos réalités ou du moins avec la possibilité de pouvoir, à l’infini, modifier toutes nos perceptions physiques.
Ils sont le fruit de la réalité paradoxale et comme tout paradoxe, nous ne pouvons pas les voir puisqu’ils sont en dehors de notre réalité illusoire. Ils en sont même la source. Disons qu’ils ont créé cette simulation inversée, pâle reflet de la réalité originelle, telle une grotte primordiale dans laquelle tous les règnes, tous les mondes se battent, pour comprendre et, voire finalement, tout ce qui n’existe pas.
Là dans cette caverne, tout est chimérique, et seules nos consciences existent, car elles sont dans un autre plan de la réalité. Ainsi, pour cela, nous ne voyons que du feu, puisque tout est seulement éclairé par de la fausse lumière. Ici, à ce niveau, nous nous battons contre des ombres et tant que l’on ne comprend pas ce jeu d’ombre et de lumière, on perd tout son temps et toute son énergie dans tout ce qui n’existe pas.
Rien n’existe extérieurement, mais par contre tout est en soi, toujours. Là est le secret le mieux gardé de toutes ces réalités illusoires. Toutes nos ombres et nos failles sont à l’intérieur de nous et c’est de là qu’elles se projettent et alimentent toute cette illusion extérieure. Si tu comprends cela, tu as tout compris, puisque toute la manipulation de nos êtres provient sans cesse de là.
C’est ici que tout est fait pour nous confondre et donc nous illusionner. Toute l’illusion permet la captation incessante de notre pouvoir de vie comme de notre énergie. Tout est utilisé pour alimenter toutes ces réalités infernales et illusoires.
Sans énergie, nous sommes soumis à ce monde, puisque l’essence de tout ce que nous faisons, comme de tout ce que nous croyons, va dans cette folle fumisterie et l’alimente de tout notre temps comme de toute notre attention. C’est ici le piège le plus terrible à comprendre, car tant qu’on alimente le monde, le monde, même le plus faux, vit alors à travers nous et peut alors aussi, s’expérimenter extérieurement.
Nous prenons alors l’habit de l’illusion et nous nous voyons exister dans toute cette trame illusoire comme étant des personnages réels, vivant dans un monde tout aussi réel, avec des buts et des rêves tout autant illusoires que ce monde qui nous contient. Le plus dur est de pouvoir comprendre qu’il faille tout faire pour s’extirper de ce flux illusoire, car tant qu’il nous traverse et que nous y réagissons, il vit en nous, il grandit en nous et il peut alors nous y dévorer peu à peu.
Il existe un autre flux, mais celui-ci est bien réel puisqu’il se branche sur notre réalité essentielle. Tant que nous n’avons pas accès à ce flux authentique, tout ce que l’on fera ira sans cesse contre nous, puisqu’à ce niveau tout est fait pour créer des canaux de captation de toutes nos énergies. Ici, dans cette réalité illusoire, nous ne servons qu’à cela, à donner toute notre énergie au système illusoire et donc à la matrice artificielle.
Il existe des possibilités de pouvoir s’en sortir quand même ! Ces possibilités sont là en nous, mais nous devons entrevoir comment et pourquoi nous devons nous battre pour les atteindre, car tout sera fait pour nous en empêcher. Cette bataille est un face-à-face avec toutes nos ombres et croyances que l’on projette sans cesse afin de pouvoir un jour éclairer toute notre expérience de cette nouvelle compréhension de tout ce qui se passe en soi.
Tant que l’on ne comprend pas ce jeu de projection, nous sommes dans l’incapacité de comprendre tout ce qui se passe en soi, car nous prenons encore toutes les ombres que nous projetons extérieurement comme réelles. C’est ici un point essentiel à percevoir, puisque tant que cela n’est pas assimilé, on ne pourra pas percer à jours toute l’illusion extérieure.
Toutes ces ombres sont à percevoir à l’extérieur pour ensuite comprendre, quelle partie de nous les projette. Dans cette optique, on utilise l’illusion extérieure comme moyen d’apprentissage de notre réalité intérieure et là seulement, dans cette manière de procéder, on peut commencer à arpenter notre réalité intérieure.
Ainsi dans cette perceptive, tout est perçu de manière unitaire ! Le monde extérieur devient notre terrain d’apprentissage et plus le terreau d’êtres qui nous utilisent. Nous pouvons ainsi retrouver peu à peu tout notre pouvoir, puisque nous allons récupérer tout le terrain sacré de notre réalité intérieure, à tous les êtres qui habitent et œuvrent constamment en nous. Potentiellement, elles se battront contre nous jusqu’aux jours où nous serons assez forts et assez compréhensifs pour reprendre le dessus sur tout ce qui nous dépasse et alors tout changera puisque nous-même nous aurons réussi à nous changer.
Tout ce qui nous dépasse est ce qui nous est encore innommable pour l’instant, car nous ne le comprenons pas, mais cela est juste passagé parce que tout va être fait pour nous entrainer à dépasser toutes nos ombres comme toutes nos croyances afin de nous en libérer. Tout a un sens, mais ce sens, tant qu’il n’est pas encore perçu, peut alors se transformer en une expérience divergente, déstabilisante, voire même apeurantes et c’est tout le sens de ce que nous vivons personnellement en ce moment.
Pour comprendre tout ce qui nous dépasse afin de commencer à remettre des mots sur tout ce qui restait encore innommable, il est important de percevoir que nous en sommes tous là, face à cet inconnu et comme nous restons ignorants de tout ce qui se passe en nous, il est alors facile de dénaturer notre expérience pour la rendre exploitable par d’autres.
Ces autres sont en nous et comme nous ignorons que nous ne sommes pas seuls, nous nous laissons manœuvré par tout ce qui arrive de l’intérieur puisque nous sommes persuadés que cela provient seulement de soi. Mais hélas tout ce que nous croyons de nous, ne provient pas de nous, mais de toutes ces réalités qui sont pour l’instant encore innommables.
Ces réalités innombrables remplient d’entités inimaginables existent réellement en nous. Si nous voulons totalement comprendre pourquoi nous existons comme nous le faisons chaque jour, nous n’avons pas d’autres choix que de nous retourner dans notre propre intériorité afin de découvrir tout ce qui nous reste sans cesse occulte.
Ainsi, on pourra entrevoir tout ce qui nous insuffle notre réalité à travers toutes nos structures de croyances. Ces croyances ne nous appartiennent pas, car elles ont été transposées en nous pour qu’ils puissent exister à travers nous dans un monde qui leur correspond alors sans cesse. D’essence, nous ne sommes pas ce que nous devenons, nous devenons comme ça seulement parce que nous nous laissons manœuvrer à l’extrême pour ne plus être ce que nous sommes, mais seulement ce qu’ils sont.
Nous vivons dans leur monde puisqu’ils vivent en nous ! Tant qu’ils auront les commandes, ils continueront de nous divertir de notre flux authentique afin de façonner leur réalité. Ils gardent le monopole de notre vie, car nous les laissons faire parce que nous sommes totalement inconscients de leurs réalités en nous. Pour ne plus se laisser faire, il faut déjà prendre conscience que ce qui œuvre en nous, n’est pas nous.
C’est seulement à travers cette première démarcation que l’on peut prendre de la distance avec tout ce qui n’est pas nous afin de pouvoir réorienter notre vie dans une autre direction. Pour cela, il faut percevoir que nous n’avons jamais eu les commandes de notre vie puisque la narration de ce que nous vivons sans cesse, ne provient pas de nous.
Tout ce que nous faisons provient de l’adhésion à ce qui se dit en nous et si nous n’adhérons plus finalement à cette narration intérieure, alors on peut s’ouvrir à une autre expérience de notre vie. Cette autre manière de vivre va à l’encontre de cette voix intérieure, puisque nous pouvons apprendre à nous en désidentifier.
C’est pour cela qu’il est important de pouvoir s’ouvrir à notre flux essentiel, mais pour le faire, nous ne pouvons plus utiliser le champ mental puisque c’est ici en son règne que nous sommes finalement parasités et donc c’est en ce chant qu’ils interfèrent à travers leurs réalités innommables. Pour se débrancher du flux illusoire de leurs voies, nous avons différentes possibilités qui sont toutes des voies d’apprentissages et donc d’expérimentations de ce que nous sommes.
Comme le flux illusoire est là pour nous pousser dans une voie sans issu puisque rien n’est vrai et donc tout y parait toujours insensé, tout au contraire le flux authentique est là pour nous apporter du sens et donc une compréhension de ce qui se passe en nous comme de ce que l’on vit extérieurement. Nous avons besoin de sens, mais plus jamais de tout ce sens falsifié qui nous fût terraformé toute notre vie par toutes ces voix discordantes.
Nous avons besoin de retrouver notre propre voie pour réentendre la voix de notre être véritable. Cette voie doit être obligatoirement silencieuse au début, puisque c’est à travers l’expression du mental qu’elle pouvait à loisir nous manipuler. Ainsi, le chant mental doit être laissé de côté momentanément pour permettre d’apprendre à retrouver notre propre voie authentique.
Nous avons la possibilité de nous brancher sur notre sens intérieur à travers la sensation de notre corps. Il est essentiel de comprendre que cette sensation du corps est la voie royale pour nous réacheminer vers les retrouvailles de notre propre voix authentique. La sensation permet de nous redonner la possibilité de nous sentir à nouveau être et ceci est primordial voire vital !
Se sentir est essentiel, car à partir du moment où on réapprend à ressentir ce qui se passe dans notre corps, on s’ancre à une toute nouvelle dimension et donc à une toute nouvelle réalité. Cette dimension est un univers énergétique, elle est ce qui permet l’expression de notre corps physique en cette réalité formelle et si terre à terre. La sensation va nous permettre de découvrir une base conceptuelle simple pour savoir si ce que l’on veut est en adéquation avec ce que l’on doit vivre ou pas.
Simplement cela, apprendre à savoir si ce que l’on fait, ce que l’on dit est en accord avec notre réalité essentielle ou pas. Imperceptiblement, cela devient une boussole pour savoir si on va dans la bonne direction ou pas, si on se branche sur quelque chose d’utile et de bon pour soi. Ainsi, toute expérience que l’on va vivre, extérieurement comme intérieurement, deviendra par rapport à ce que l’on ressent, une voie à suivre ou pas et cela fera toute la différence puisque on aura un choix à prendre en toute connaissance de cause.
En sachant cela, on peut avancer de manière prudente et ne plus se laisser perdre par les illusions du mental puisque notre sensation ne peut être parasitée. Avec cette conscience authentique, nous pouvons maintenant aller découvrir ce qu’il y a en nous et voir et comprendre tout ce qui s’y passe. Ainsi vous pourrez savoir si ce que vous vous pensez en vous provient de vous ou d’autre chose.
Dans cet état d’ouverture et authenticité, vous êtes prêt à communiquer avec votre être essentiel à travers ce que vous ressentez. Ainsi vous pourrez apprendre peu à peu, comment fonctionne votre univers intérieur, comme aussi découvrir ce qui vous parasite. C’est ici le plus important, car à partir du moment où on s’abreuve du flux authentique de notre être, on peut tout, vraiment tout découvrir. Alors tout devient possible puisque vous accédez à la vérité de votre flux infini.
À travers cette manière de procéder, plus rien ne pourra vous mentir, puisque vous serez enfin en gouter toute la saveur et donc vous pourrez sentir tout ce qui est authentique de ce tout qui ne l’est pas. Par cette manière de procéder, j’ai réussi peu à peu, à communiquer avec mes propres parasites internes. Il y a en moi deux couches de parasitages, un premier, c’est la voix qui m’a bercé toute mon adolescence et aussi une partie de ma vie d’adulte. En lui, il y avait aussi un autre parasite qui lui parlait comme lui, il pouvait me parler.
J’ai appris à communiquer avec les deux et on a trouvé un terrain d’attente, c’est-à-dire qu’ils ne me parasitent plus. on a convenu qu’ils restent silencieux si ce n’est quand je leur parle. Tout cela dans l’optique qu’ils apprennent, à travers moi, à pouvoir s’éveiller à leurs propres sources.
A partir du moment où ils comprennent que ce qu’ils font aux autres, ils se le font à eux-même, il y a alors, de suite une prise de conscience sur chaque action engendrée sur autrui et peu importe comment, qui, quoi ou pourquoi, ils changent et enfin s’éveillent.
Nous vivons depuis en très bonne entente, cela arrive aussi qu’ils puissent m’aider sur des choses dont je n’ai pas conscience et que, à partir de là où ils se trouvent, ils voient et comprennent des choses différemment de moi. Ainsi, toute l’aide maintenant qu’ils m’apportent, c’est à eux qu’ils le font et ils en voient toutes les conséquences heureuses et utiles pour leurs vies présentes, comme pour la mienne aussi.