Les solutions qui sommeillent en nous
Depuis le début de notre vie, nous avons reçu des autres comme de nos professeurs ou de la vie même, sans cesse des problèmes à résoudre, des problèmes à traverser ou à affronter. Dans la confrontation incessante avec toutes ces problématiques nous avons fini par entrevoir notre réalité à travers cette seule optique, c’est-à-dire que tout à finit par devenir un problème. D’une certaine manière, nous voyons maintenant les choses à travers ce prisme, c’est-à-dire que comme tout est problématique en définitive, nous faisons comme nous pouvons pour pouvoir les régler et nous sommes en contre parti réglés par eux aussi.
Alors dans ce dérèglement journalier nous finissons par voir uniquement les problèmes jusqu’au moment où ils nous entrainent avec eux. Notre vision des choses, du monde nous oriente à ne pouvoir expérimenter que cette réalité problématique et pourtant nous restons toujours porteurs de toutes nos solutions.
Seulement ces solutions dans notre vision déréglée nous apparaissent sans cesse à l’extérieur, chez les autres. Nous poussant de plus en plus dans une dépendance d’autrui ou du système pour en définitive être asservit et assujetti par les autres. Dans cette vision du monde, l’être se retrouve en total dépendance et il ne peut qu’expérimenter toute son impuissance car il croit qu’il n’a aucune solution en lui.
A ce stade d’inversion, l’être est anéanti par tout le poids du système ! Il croit qu’il ne peut rien faire sans autrui ou même pire sans le système et ainsi il vivra inexorablement à ces dépends. Pourtant et envers toutes ses croyances, les solutions sommeillent encore en lui. C’est ici qu’existe en fait le plus grand des subterfuges car seules ses propres croyances l’empêchent de pouvoir y accéder.
Ici, il est important de comprendre ceci : faut-il attendre que les choses évoluent, qu’elle change à notre propre intérêt ? Attendre que toutes les solutions arrivent extérieurement pour nous aider à régler tous nos problèmes ? Attendre l’autre ou même le système qu’il daigne venir nous sauver ?
Si l’autre ou le système est la solution, que suis-je dans cette réalité, qu’elle but, qu’elle vision j’ai pour continuer à me voir ainsi. Alors tel un enfant qui attend la validation de ses parents, leurs attentions, leurs recommandations pour pouvoir agir, il vit toujours et grâce au regard de ces tuteurs. De manière similaire, le système a remplacé nos parents et ainsi nous n’avons pas pu grandir car nous restons soumis au système qui tel un tuteur valide nos choix, nos visions, nos actions.
Nous ne sommes pas indépendants ni même autonome psychologiquement et cela tant que cela ne sera pas compris nous resterons dans cette dépendance et cette soumission inconsciente au système et aux autres. Nous n’avons pas d’autre choix que de grandir si l’on veut s’émanciper du système ! Toute notre émancipation ne peut se faire que dans l’affrontement psychologique de toute notre inconscience, de tout nos automatismes et ainsi de toute cette programmation qui nous fait croire au besoin et à l’assistance du système.
Tant que l’on attendra des autres ou du système qu’ils apportent nos propres solutions à tous nos problèmes, nous resteront soumis à eux car nous leur donnons tout notre pouvoir d’être qui nous sommes à travers nos propres solutions.
Voyez-vous toute l’inversion de ce monde ? C’est à nous d’inverser la tendance, en comprenant déjà cette assistance viscérale que nous avons envers eux puis et surtout en affrontant tous les rouages de notre système de croyance afin de ne plus dépendre de quiconque puisque toutes nos solutions sont en nous.
C’est à nous à travers notre propre expérience réelle de trouver ses solutions en nous et surtout de les mettre en œuvre afin de peu à peu s’autonomiser, s’émanciper et grandir à la hauteur de qui nous sommes réellement.