Ne plus accepter le récit du système

Ne plus accepter le récit du système

Comment ne plus accepter le récit de ce monde ? Comment ne plus se laisser remplir par toutes les histoires qui sans cesse nous désactivent de notre propre souveraineté ? Comment ne plus se laisser manœuvrer par les croyances collectives ? Ces trois questions sont connexes, car elles sont le socle même qui génère tous nos problèmes journaliers.

Répondre à chacune de ces questions, c’est se permettre de désactiver les trois couches structurantes de toutes nos illusions consensuelles. Notre illusion collective est ancrée à travers ces trois couches de croyances et tant qu’elles ne sont pas reconnues pour ce qu’elles sont, nous ne pourrons pas les déraciner et nous resterons sans cesse, illusionner par elles.

Alors commençons par comprendre pourquoi déjà, il ne faut plus accepter le récit de ce monde. Personne ne nous apprend à faire la critique de ce que nous recevons, car toute la magie de l’œuvre qui nous illusionne est dans cette absence totale de pouvoir la critiquer et donc de l’accepter telle qu’elle. Sans cet esprit critique, nous sommes vulnérables et en conséquence influençables puisque cette narration reste la seule référence et de ce fait la seule interprétation de notre rapport au monde.

Notre rapport aux autres doit-il être basé seulement sur ce que l’on nous raconte ou bien avons-nous la possibilité de nous baser sur nous-même ? Sommes-nous libres d’être critique ? Sommes-nous conscients de cela ? Si nous n’en sommes pas conscients, nous ne sommes pas libre d’être critique, car nous n’avons même pas accès à cette prise de conscience. Sans cette prise de conscience, nous suivrons tout ce que le système nous dit et nous croirons et interprèterons la réalité seulement sur les bases de ce récit consensuel.

D’une certaine manière, ce récit est la prison conceptuelle qui enferme la majorité parce que sans esprit critique, pourquoi y aurait-il d’autres narrations, d’autres perceptions et donc d’autres manières d’interpréter et de réagir à notre monde ? C’est là tout le nœud du problème ! Nous sommes pris dans le nœud de ce flux et pour le dénouer, nous avons besoin de comprendre et surtout d’apprendre à penser par soi-même.

Sommes-nous prêts à sortir des sentiers battus, des routes déjà balisées et de toutes les cartes que le système à créer ? Car, ici, c’est bien de cela dont il est question, sommes-nous prêts à créer notre propre chemin afin de créer nos propres cartes et en conséquence découvrir de nouveaux endroits, extérieurs comme intérieurs afin d’élargir toute l’étroitesse de ce qui nous comprime ?

Peut-on aller plus loin que tout ce que l’on nous apprit ? Peut-on découvrir de nouveaux pays, de nouvelles réalités alors que le monde nous dit tout son contraire. Devons-nous croire tout ce que l’on nous dit ? Devenons-nous croire toutes les limites de ce système ou pouvons-nous découvrir que derrière chaque limite existe une porte que l’on peut ouvrir pour voir tout ce qui se cache ?

Et la plus intéressante de toutes les questions : qui peut nous donner la permission de le faire ? Le monde, les autres, le système ou tout simplement SOI ! Déjà, si on peut répondre en toute conscience à cette question, bien des choses inutiles tomberont d’elle-même.

Continuons alors tout le flux de ces questionnements : comment ne plus se laisser remplir par toutes les histoires qui sans cesse nous désactivent de notre propre souveraineté ? Si je peux me donner la permission de ne plus écouter les autres, le monde ou même le système, je peux alors tout faire comme juste arrêter le flux tonitruant de toute la narration du monde qui par son outrance et sa fulgurance cherchera sans cesse à me remplir de tout pour me vider toujours plus de moi.

Et pour finir en beauté, comment ne plus se laisser manœuvrer par les croyances collectives ? Si je peux me donner la permission de ne plus croire aux histoires délirantes du monde, je peux ainsi me donner assez d’espace pour créer mes propres histoires et ainsi ouvrir le nouveau livre de ma vie ou chaque page sera blanche et où je pourrai alors écrire à la plume de mon être le plus sacré toute l’histoire que je voudrais partager au monde.

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