Qui contrôle le récit, contrôle le monde !
Contrôler le récit, c’est contrôlé l’illusion extérieure tout en alimentant l’illusion intérieure sans jamais que l’on en prenne conscience. L’ignorance est le garant du contrôle. Tout est là pour nous enfermer dans tous nos retranchements, dans des états d’êtres où seule la peur persiste. Dans cet état de peur béante, nous avons alors besoin des autres et donc du système pour se sentir enfin protégé, pour se sentir aidé, car sans aide comment se protéger.
Le récit du monde est cette aide qui nous fait croire qu’elle va nous aider, nous protéger, pourtant tout ce qu’elle fait est aux antipodes de cela. Elle nous oppresse sans cesse ! Elle nous immobilise dans la peur, le doute et le mal-être et finalement elle nous conditionne devant tant d’informations et d’images tout en nous poussant insidieusement dans une passivité fatale puisque mortelle.
Le récit doit provenir premièrement de l’extérieur, car l’extérieur est le fondement même de tout le processus de colonisation mis en place par le système. L’extérieur n’est pas compris, bien au contraire, il est sans cesse inversé, pour qu’on le prenne toujours pour tout ce qu’il n’est pas. Dans toute l’ignorance de ce qu’il est réellement, alors il peut agir sur nous, nous faire peur, nous faire sentir si misérable, si impuissant, et donc si insignifiant que nous ne puissions plus rien faire d’autre qu’attendre.
Dans cette attente, nous languissons de recevoir alors le reste de l’histoire, comme si nous n’avions aucun choix, ou aucune autre possibilité que d’ingurgiter ce que le récit nous raconte. C’est ici, le début de la dépendance au système, pire cet état apathique est voulu, cherché, puisque utilisé pour nous empêcher de faire quoi que soit d’autre que tout ce que le récit nous dit. Encore plus pire, le récit devient notre pensée, notre croyance, il réfléchit pour nous, il désire pour nous car il vit à travers nous. Nous finissons tous branché comme une ruche, vivant à l’unisson comme une entité collective, car nous n’avons pratiquement plus rien de singulier.
Tout cela est possible, parce que le récit du monde arrive à transformer la vision que nous en avons. Il travestit les choses et les évènements pour finalement nous atteindre, nous faire réagir puisqu’il a compris que c’est grâce à nos réactions qu’il pouvait exprimer sa propre réalité tout en nous conditionnant à nous sentir si petit que nous restions, chacun, cacher dans l’étroitesse de nos vies.
Qui contrôle le récit, contrôle le monde ! La matrice dans laquelle vous êtes encore pris au piège est un système de contrôle. Elle contrôle vos pensées, vos croyances afin de générer des émotions qui lui permettent alors d’exister et de mettre en place tout un système carcéral sans que personne s’en aperçoive, pire elle vous utilise tous comme les gardiens de votre propre prison.
Le récit en soi n’existe pas, il est juste là pour que vous vous focalisiez dessus dans le but de vous faire réagir et de récupérer ainsi toute votre énergie. Tout est fait, pour que jamais, vous ne puissiez comprendre l’illusion qui vous assiège. Regarder bien tout ce qui se passe actuellement, tout vous appelle et tout vous dit : ne faites plus rien, regardez passivement tout en mangeant du popcorn, et ainsi, asseyez-vous chez vous pour vous abreuver de tout ce cirque, de tout ce spectacle grandiose. Des êtres qui se promeuvent eux même du bon côté de la balance vont pouvoir s’occuper de tout et ainsi tout réglé. Quelle farce magique !
Réveillez-vous ! Tout ce qui est à l’extérieur sert le système ! Tous veulent votre attention, votre énergie et finalement votre pouvoir. Comprenez bien, ce que je dis, il existe des êtres qui ne sont pas conscients de ce qu’ils font, ils pensent vraiment aider les gens en leur disant cela. Tout le problème, c’est qu’inconsciemment, ils servent le système et donc vous empêche de pouvoir vous libérer par vous-même.
Car c’est bien de cela, dont il est question ici, de vous libérer par vous-même. Personne ne peut venir faire le travail en vous et si on vous le fait croire, alors vous donnez à l’autre encore et toujours votre pouvoir. Votre pouvoir, pour le retrouver puisque vous ne l’avez finalement plus, comme vous le laissez sans cesse aux autres, il vous faut obligatoirement pouvoir d’abord l’expérimenter par vous-même. L’expérience ne peut provenir que de vous et donc de la confrontation intérieure avec tous les récits contraires qui vous disent de ne surtout pas le faire.
Tant qu’existeront ces voix antagonistes en vous, elles resteront les gardiennes de votre propre émancipation à cette réalité éphémère et infernale. Le monde profère à travers tous les êtres possibles et imaginables à l’extérieur, tout ce que vous avez à faire ou ne pas faire. Arrêtez d’écouter toutes ces voix qui ne servent qu’à vous arrêter un temps vers l’expérience réelle de votre vie. Personne ne peut vous dire quoi faire, si ce n’est lui laissé sans cesse une partie de votre pouvoir.
Si vous aviez la capacité de retrouver votre état d’être d’origine, soit votre âme d’enfant, tout ce que vous entendriez ou tout ce que vous verriez en ce monde extérieur, ne voudrait plus rien dire, car c’est vraiment le cas. Ça n’a jamais réellement exister si ce n’est dans l’acceptation de ce que vous croyez recevoir. C’est vous-même qui vous leurrez, parce que vous êtes tellement persuadés du bien fondé de tout ce qui arrive, et donc d’une certaine manière, comme c’est ce que vous attendez, alors c’est ce que vous recevez.
Vous ne pouvez recevoir que ce qui siège déjà en vous et qu’est-ce qui siège en vous ? Le récit du système, la structure mentale de l’illusion que vous prenez pour réel et que vous vivez puisque c’est vous qui acceptez d’y croire et donc de la générer.
Ouvrez enfin grand les yeux et surtout immensément vos oreilles, mais plus jamais au monde extérieur, non, mais seulement à votre propre monde, à votre intériorité. Apprenez à expérimenter par vous-même tout ce que vous n’êtes pas, pour le dépasser en suite tout en le comprenant, et vous découvrirez enfin tout ce que vous êtes réellement.
Là est la voie à suivre afin de ne plus jamais se perdre dans la voix des autres et du système qui s’y déverse. Il n’y a que vous à attendre, car vous êtes votre propre sauveur. N’attendez plus rien du monde du dehors puisqu’il est là pour vous empêcher de vous retrouver. Il est l’antagoniste qui vous permet, par sa confrontation même, de découvrir tout ce que vous n’êtes pas et donc de comprendre tout ce que vous êtes réellement. Voir cela, c’est se permettre de découvrir toutes les solutions qui sommeillent en vous. C’est à vous de vous réveiller vous-même !
Vous êtes la solution à tous vos problèmes, vous et jamais personne d’autre que vous ne pourra être votre solution. Ne voyez plus les choses et les événements comme on vous les montre, car là, réside le problème qui vous illusionne, à ne jamais pouvoir imaginer que vous seriez, finalement, sans cesse votre propre solution.