Retrouver le droit de pouvoir choisir par soi-même

Retrouver le droit de pouvoir choisir par soi-même

Notre droit le plus souverain est de pouvoir choisir par soi-même. Si nous n’avons plus ce droit, nous ne sommes plus souverains puisque c’est l’autre qui choisit alors à notre place. L’autre prend ainsi sur nous le droit de choisir et donc il s’habille de toute notre souveraineté. Dans l’autre, on peut tout y mettre, comme le système, le monde extérieur, les autres, le monde intérieur et donc tous ceux qui s’y cachent tout autant.

Ceci est une base saine pour commencer à percevoir que dans notre réalité toute artificielle, tout est mis en place pour nous prendre ce droit afin que nous ne soyons plus souverains. En définitive, c’est seulement pour cela que nous avons fini par nous soumettre aux autres comme au système.

Nous sommes dans ce monde soumis grâce à l’articulation de multiples couches de croyances qui nous déportent nos droits et surtout nos capacités innées afin de nous rendre esclaves de ce monde. Nous sommes alors esclaves de notre réalité, seulement parce que nous ignorons ce que nous sommes vraiment.

Toute la problématique actuelle, factuelle, est que tout cela reste caché et donc, sans le savoir et donc pouvoir le comprendre, on ne peut que rester soumis à ce stratagème infernal de soumission psychologique. Ce stratagème fonctionne tant qu’il est occulte, mais dès que l’on en prend conscience, on retrouve en même temps la capacité de percevoir et donc de comprendre et d’assimilé ce stratagème qui nous perd depuis la nuit des temps.

Ce stratagème est très simple une fois perçue. Il nous fait croire que nous avons besoin du système, des autres, du monde extérieur, comme de tout ce qu’il contient pour exister en son sein. Ceci est la première couche extérieure que l’on devra assimiler afin d’enlever toutes les autres couches de croyances qui se cachent derrière et qui nous induisent cette croyance.

La deuxième couche est plus dure à percevoir, car elle est accessible en soi, seulement quand on a réussi à traverser la première couche. Elle est ancrée dans notre monde intérieur, là où naissent toutes nos représentations. Elle est la structure même de notre personnalité. Après avoir dépassé les dernières couches de nos croyances et donc de notre personnage, on devra affronter tout l’occulte de notre réalité afin de pouvoir tout dépasser afin de ne plus jamais se laisser posséder par quoi que ce soit.

Tout ce stratagème est là pour nous déposséder de soi dans le but de nous posséder complètement. C’est ce processus qu’il faut bien intégrer, puisque tout part de là. De notre propre possession ordinaire, habituel, normal qui est la base de notre existence, ici en ce monde inversé.

Ainsi, il y a constamment, une autre réalité qui se verse en soi pour créer à travers notre pouvoir infini un monde de terrassé, de possédé, et donc d’illusion et de mensonge constants. C’est cette réalité extérieure comme intérieure que l’on devra traverser pour comprendre concrètement comment elle fonctionne.

Au bout de ce périple, l’être ne laissera plus personne se déverser en lui et reprendra alors sa capacité de pouvoir choisir par lui-même qui est sa capacité d’être autonome et donc infini. Ceci est la voie que j’ai parcourue et donc tout ce que je transmets est mon expérience de cette libération de tout ce monde artificiel et infernal.

Nous tous, nous sommes des êtres de droit divin, car nous sommes une fractale de la source. C’est pour cela que nous sommes des êtres souverains, mais qui s’ignorent. Mais tant que nous n’aurons plus la conscience de ce droit infini et donc de cette capacité souveraine, nous laissons à d’autres ce choix, puisque c’est à cause de notre ignorance que nous nous laissons nous soumettre.

Ce choix que nous laissons aux autres sera utilisé sans cesse contre nous, contre notre propre bien et donc n’aura finalement d’utilité qu’à ceux qui l’utilisent. Ainsi, ils nous utilisent seulement parce que nous ne savons plus qui nous sommes et pour cela, nous pouvons être tout autre chose comme un être facilement manipulable.

C’est seulement pour cela que le monde se retourne contre nous puisqu’il ne provient pas de nous, puisque nous ne sommes même plus là pour en prendre conscience, mais de tous ceux qui le manipulent et l’emploient pour leur bien. Ce bien nous dépasse puisque nous n’en voyons pas son utilité et donc son but, mais cela peut nous permettre de comprendre qu’il nous desservira sans cesse.

Comme il sera utilisé constamment contre nous, il sera aussi pourtant utile pour soi afin de comprendre à travers l’expérience que ce droit que l’on laisse inconsciemment aux autres, nous devons le récupérer pour l’utiliser en toute conscience pour notre plus grand bien. Ainsi, même les pires choses que l’on pourra vivre seront là pour nous aider à grandir et murir en conscience à travers toute l’inconscience de là où l’on vit sans cesse.

Nous ne pouvons nous rendre compte de l’infini de Soi et que même le mal, la division, le mensonge sont pourtant utiles à l’expérience de tous les univers. Ils permettent de faire l’expérience opposée de là d’où nous provenons tous et pour cela, ils sont sans cesse utilisés pour le bien commun.

Même ce monde illusoire et factice dans lequel on est sans cesse manipulé dans les plus basses couches de nos existences, il y a, à travers tout ce malheur, la possibilité de le traverser pour intégrer son fonctionnement et le dépasser ensuite. Ainsi, tout le mal sur terre reste utile sans cesse comme voie d’intégration et de compréhension de ce que nous sommes réellement, à travers la prise de conscience de tout ce que nous ne sommes pas.

C’est pour cela que le jugement de valeur des autres ou de la société est l’arme la plus terrible pour pouvoir asservir les consciences de ce monde. Tant que la conscience jugera de toute sa hauteur illusoire, il ne fera que s’enfermer encore plus dans une illusion fomentée extérieurement comme intérieurement.

Juger l’autre, c’est enfermer l’autre dans une image tronquée et déformée de ce qu’il vit concrètement. Comme tout est « UN », juger l’autre s’est juger tout autant soi-même et donc c’est s’enfermer aussi dans une vision duelle qui nous empêche de refaire l’expérience de l’unité.

L’expérience de l’unité peut arriver, seulement quand il n’y a plus de jugement de l’autre, de soi, du monde ou de quoi que ce soit d’autre. Quand on comprend que le jugement est ce qui nous divise, les uns des autres, le jugement doit être obligatoirement dépassé, transcendé.

L’expérience de l’unité, c’est expérimenter le monde, l’autre, à travers notre propre unité. Tout ce que je donne à l’autre, c’est toujours à moi que je le transmets. Tout ce que j’apprends à l’autre, c’est à moi que je l’apprends. Tout ce que je juge de l’autre, c’est moi-même que je juge et donc enferme tout en même temps.

Le jugement m’exclut de l’expérience de l’unité. Comment faire pour ne plus juger alors ? C’est la question essentielle à se poser pour comprendre comment atteindre cette perception qui ne juge plus, qui ne différencie plus et donc qui n’exclut plus.

Tout dépend toujours de notre perception et donc de la compréhension de ce que l’on perçoit. On ne peut percevoir que ce que l’on voit en soi, que ce que l’on connait déjà en soi. La forme du monde provient de notre propre forme, de notre propre vision intérieure et donc de notre propre compréhension du monde.

Quand on perçoit comment fonctionne notre dualité, à travers l’expérience du mental, on comprend que l’on marche à l’envers. C’est ce fonctionnement, à travers notre mental, et donc à travers l’image conceptuelle qui en éclot constamment, que tout s’inverse et nous pousse à exister dans un monde qui n’existe pas.

Tout ce qui n’existe pas alors va servir de terreau, pour juger les uns les autres aux hauteurs de toutes nos croyances illusoires. Tout cela à travers de multiples niveaux de valeurs qui alimentent en nous la perception d’une réalité qui s’interfère avec ce qui est réel et présent. Cette réalité étant seulement notre propre perception irréelle d’un monde que l’on croit vivre, parce qu’une voix en nous nous la narre constamment.

Cette réalité toute mentale est l’interférence par laquelle nous sommes happés, alimentés et utilisés pour assoir ce monde totalement falsifié puisque constamment inversé. Mais ce monde n’existe pas, même si on le croit, même si tout le monde le croit aussi. C’est là le plus terrible, car tant que l’on écoute notre mental qui reste la chaine qui nous enchaine à cette réalité dystopique, on restera enfermé dans son flot continu.

Tout ce que j’explique ici, sont différentes manières de percevoir ce stratagème mis en place, en chacun de nous, pour nous extraire sans cesse du présent qui est la seule expérience réelle et authentique de sa vie. Le mental, notre personnalité extérieure, et aussi intérieure, sont les voies qui nous perdent tant que nous les écoutons et que nous les croyons crédibles.

C’est pour cela, qu’il faut aller au bout du bout de tout ce qu’il y a en soi, pour retrouver enfin une vie ancrée dans le présent et plus dans le mental. Le jugement est l’arme létale de notre mental, car il nous extériorise constamment de notre expérience de la réalité de tous les jours.

Tant que l’on est branché sur cette chaine infernale, nous sommes dépossédés de tout ce que nous sommes, car autre-chose se déverse en nous, prend toute la place. Tout en nous faisant croire que nous vivons notre vie, alors que ce n’est qu’un leurre, qu’un tour de passe-passe. Une simple illusion en soi qui nous fait croire à la perception du monde que l’on nous compte.

L’illusion est en nous, sans cesse projetée, et nous avons la capacité de ne plus l’embrasser, de ne plus la prendre pour soi, car elle ne provient pas de soi. Comprendre cela, c’est dépasser tout ce que l’on nous montre et qui nous barre le passage à ce qui se passe réellement.

Tant que l’on ne vivra pas dans le présent, qui est l’expérience authentique de notre vie, l’expérience illusoire prendra tout de nous et ne nous laissera plus rien. Nous ne sommes pas que la somme de tout ce que nous pensons ou croyons, nous sommes la somme de notre expérience réelle. Qui comprendra cela, pourra retrouver le droit de pouvoir enfin choisir pour soi-même l’expérience de sa propre vie.

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