S’ancrer au de-là du mental

S’ancrer au de-là du mental

Nous avons la capacité de pouvoir nous focaliser sur tout ce que l’on souhaite, et ceci est notre pouvoir absolu. La focalisation est le moyen par lequel nous nous branchons aux multiples réalités qui existent. Nous avons été habitués à seulement nous brancher sur la dimension mentale et ainsi croire, qu’elle seule existait. Pourtant, elle n’est pas du tout exclusive, c’est uniquement notre focalisation à outrance qui nous fait croire qu’elle existe toute seule.

Nous ne nous rendons pas du tout compte, que la dimension mentale est infime en comparaison de toutes les autres dimensions. Ainsi, nous nous coupons de l’opportunité de découvrir toutes les autres dimensions et c’est néanmoins pour cela que nous pouvons nous croire enfermés dans cette réalité inversée.

S’ancrer au de-là du mental, c’est nous permettre de contrebalancer notre rapport au monde exclusif à travers la seule vision mentale. Tant que l’on reste focalisé sur le champ mental, nous n’avons pas la possibilité d’entrevoir, la différence entre le mensonge de la vérité et nous nous laissons ainsi berner par l’illusion.

L’illusion provient seulement de ce champ mental et nous ouvrir aux autres dimensions nous apportent, le criterium ultime pour découvrir le vrai du faux. Sans cette compréhension, nous resterons soumis aux aléas du chant mental.

Pour sortir de la main mise du mental, nous devons comprendre que seules les autres dimensions de notre être ont la capacité de percevoir toute la fausseté qui s’y cache. Sans cela, nous resterons sous la coupe toujours plus puissante de cet océan mental qui nous diffracte sans cesse le rayon de notre propre vérité.

S’ancrer au de-là du mental, c’est nous donner un contre poids face à l’influence prépondérante du mental. Plus on s’ouvre à la réalité, au de-là du mental, et plus on s’aperçoit de tous ses modes de fonctionnements et surtout, nous entrevoyons alors comment ne plus tomber dans tous ses pièges.

En plus de m’ouvrir au de-là du mental, une demi-heure le matin, j’ajoutai, le soir aussi, une demi-heure de plus. Ainsi, cela me permettait d’ancrer mon expérience de tous les jours à travers une perception plus élargie, plus harmonieuse et essentiellement plus signifiante.

Je n’étais plus balloté par les flux violant du mental, j’avais, en ma réalité, construit un port, où je pouvais à chaque début et fin de journée, déposer la barque de mon mental afin de faire un point dans une dimension autre et complètement neutre, c’est-à-dire au-delà de toutes polarisations possibles. Ceci est très important à entrevoir, car cela est devenu, au fur et à mesure, un point d’équilibre et de stabilisation face aux flots du monde de tous les jours.

À chaque fois que je rentrais au port de mon être réel, parce que d’une certaine manière, c’est bien de cela dont on parle ici, je retrouvais la chaleur et la douceur de ma demeure véritable. Là, au coin du feu de mon être le plus sacré, je pouvais comprendre, percevoir et intégrer ce que je n’avais pas pu voir pendant toute ma journée.

Au fur et à mesure du temps, je m’ouvrai des espaces et du temps, tout au long de ma journée, au port de mon être le plus secret. Ainsi, peu à peu, je me désamorçai de l’océan mental pour m’ancrer toujours plus dans la dimension essentielle de mon être.

Ma vie de tous les jours avait l’apparence d’être toujours la même pour tous les autres qui me côtoyaient, mais pour moi, cela était devenu le jour et la nuit. Toute ma vie d’avant a été vécu dans la nuit de mon être véritable, car je n’avais plus accès à ma propre lumière, à mon propre soleil intérieur. Maintenant que j’étais sorti de la dimension mentale, l’aurore d’une nouvelle vie apparaissait chaque jour.

En moi, vivait et vibrait la lumière de ce que je suis réellement. M’apportant ainsi, tout ce que j’avais besoin de comprendre, de vivre, de percevoir, de donner comme de partager. Je découvrais ainsi une réalité toute autre, car j’avais maintenant les yeux pour voir précisément ce qui se passe au-delà du prisme déformant du mental. J’avais aussi les oreilles pour entendre complétement le chant harmonieux de toute vie et surtout, j’avais enfin la conscience d’être un être totalement multidimensionnel.

Aller à la barre d’outils